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"Avec ce nouveau seuil, suffisamment de dentistes sont désormais conventionnés pour mettre en oeuvre la convention conclue en décembre entre les organismes assureurs et les associations professionnelles de dentistes. De cette manière, la sécurité tarifaire pour les patients chez le dentiste est préservée", explique le cabinet du ministre de la Santé dans un communiqué.Le dernier Baromètre de Solidaris sur le report de soins, publié ce mercredi, soulignait que les soins dentaires (25%) continuent d'être la prestation de santé la plus touchée par le renoncement financier, à l'inverse du médecin généraliste dont la population francophone semble plus difficilement se passer (12% de renoncement).Les dentistes pouvaient indiquer jusqu'au 6 mars 2024 s'ils adhéreraient individuellement à la convention. Alors que 56,97% des dentistes ont adhéré à la convention pour 2024, le Comité de l'Assurance a déterminé la semaine dernière que le seuil pour l'entrée en vigueur de cette convention n'était pas atteint. Cela crée un problème, car on ne peut alors donner au patient aucune certitude tarifaire. Mais ce serait aussi un problème pour les dentistes, qui passeraient à côté d'une revalorisation. En effet, l'accord prévoyait des ressources supplémentaires pour les dentistes et une forte indexation de leurs honoraires de 6,05%."Grâce à la solution trouvée, le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke évite une croissance des tarifs des soins dentaires", pointe encore le communiqué. "Les patients ont désormais la certitude de ce qu'ils paieront chez un dentiste conventionné. Les dentistes situés dans un arrondissement où le seuil n'est pas atteint peuvent également bénéficier de l'accord en respectant la convention."