Lors d'essais de phase III dans une étude intitulée Remdacta, cette association de traitements n'a pas atteint son objectif primaire, a indiqué le laboratoire suisse dans un communiqué.

Le principal objectif de cet essai était d'évaluer l'amélioration dans le temps d'hospitalisation, de l'entrée à l'hôpital jusqu'à la décharge, au bout de 28 jours, a précisé le groupe suisse.

Dans cette étude, la combinaison médicamenteuse n'a pas non plus atteint ses objectifs secondaires, a ajouté le laboratoire suisse, qui compte publier les détails de ces essais dans une revue médicale.

"Nous sommes déçus que l'étude Remdacta n'ait pas atteint ses objectifs", a reconnu Levi Garraway, le médecin chef et directeur du développement mondial de produits de Roche, cité dans le communiqué.

"Nous continuons de penser que les données dans leur totalité suggèrent un rôle potentiel pour Actemra dans le traitement de certains patients atteints de Covid-19", a-t-il toutefois ajouté, expliquant que le laboratoire discutera des résultats avec les autorités de santé.

Commercialisé sous le nom d'Actemra ou RoActemra selon les marchés où il est vendu, le tocilizumab est un immuno-modulateur utilisé pour soigner la polyarthrite rhumatoïde.

Deux autres grands essais avaient été lancés pour évaluer ce médicament comme piste potentielle dans la palette de traitements que pourraient utiliser les médecins pour soigner les malades atteints de Covid-19.

Si l'étude intitulée Empacta a atteint son objectif primaire, la troisième étude, intitulée Covacta avait elle aussi échouée. Leurs résultats ont été publiés récemment dans le New England Journal of Medicine, l'une des publications médicales de référence.

Belga

Le cocktail d'anticorps d'Eli Lilly réduit les hospitalisations et décès de 87%

Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly a de nouveau rapporté mercredi des résultats positifs pour un traitement contre le Covid-19 associant deux anticorps de synthèse, qui réduit les hospitalisations et les décès de 87%, selon des essais menés par l'entreprise.

Fin janvier, la société avait déjà rapporté que la combinaison des deux anticorps, bamlanivimab et etesevimab, réduisait le risque d'hospitalisation et de décès de 70%. Le dosage était alors de 2,8 grammes chacun.

Cette fois, le bamlanivimab a été dosé à 700 mg et l'etesevimab à 1,4 grammes.

L'essai clinique a été réalisé sur 769 personnes de plus de 12 ans, testées positives au Covid-19, et présentant des facteurs de risque les rendant plus susceptibles d'être atteintes des formes graves du Covid-19.

Parmi elles, 511 ont reçu le traitement, et 258 ont reçu un placebo.

Parmi les personnes soignées avec la combinaison d'anticorps, 4 personnes ont été hospitalisées et aucune n'est décédée. Dans le groupe placebo, 11 personnes ont été hospitalisées et 4 personnes sont mortes du Covid-19.

Ce traitement est autorisé en urgence aux Etats-Unis depuis début février (dans le dosage de 700 mg de bamlanivimab et 1,4 grammes d'etesevimab), pour les personnes à risque, soit en raison de leur âge ou d'antécédents médicaux.

Un premier traitement de la même société, celui-ci uniquement à base de bamlanivimab, avait été autorisé dès début novembre dans le pays. C'est lui qui est également autorisé en France.

Enfin, un autre cocktail d'anticorps, de la société Regeneron, est aussi autorisé en urgence aux Etats-Unis pour les personnes atteintes du Covid-19 et risquant de développer une forme sévère de la maladie. Il utilise pour sa part des anticorps appelés imdevimab et casirivimab.

C'est ce dernier traitement que le président Donald Trump avait reçu début octobre.

Ces anticorps de synthèse, administrés par voie intraveineuse, sont une version fabriquée en laboratoire des défenses du corps humain.

Le système immunitaire produit naturellement des anticorps lorsqu'il rencontre un virus, afin de s'en débarrasser. Mais augmenter leur nombre chez les personnes fragiles aide leur système immunitaire à combattre le virus.

Lors d'essais de phase III dans une étude intitulée Remdacta, cette association de traitements n'a pas atteint son objectif primaire, a indiqué le laboratoire suisse dans un communiqué. Le principal objectif de cet essai était d'évaluer l'amélioration dans le temps d'hospitalisation, de l'entrée à l'hôpital jusqu'à la décharge, au bout de 28 jours, a précisé le groupe suisse. Dans cette étude, la combinaison médicamenteuse n'a pas non plus atteint ses objectifs secondaires, a ajouté le laboratoire suisse, qui compte publier les détails de ces essais dans une revue médicale. "Nous sommes déçus que l'étude Remdacta n'ait pas atteint ses objectifs", a reconnu Levi Garraway, le médecin chef et directeur du développement mondial de produits de Roche, cité dans le communiqué. "Nous continuons de penser que les données dans leur totalité suggèrent un rôle potentiel pour Actemra dans le traitement de certains patients atteints de Covid-19", a-t-il toutefois ajouté, expliquant que le laboratoire discutera des résultats avec les autorités de santé. Commercialisé sous le nom d'Actemra ou RoActemra selon les marchés où il est vendu, le tocilizumab est un immuno-modulateur utilisé pour soigner la polyarthrite rhumatoïde. Deux autres grands essais avaient été lancés pour évaluer ce médicament comme piste potentielle dans la palette de traitements que pourraient utiliser les médecins pour soigner les malades atteints de Covid-19. Si l'étude intitulée Empacta a atteint son objectif primaire, la troisième étude, intitulée Covacta avait elle aussi échouée. Leurs résultats ont été publiés récemment dans le New England Journal of Medicine, l'une des publications médicales de référence. Belga