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Normalement, une ordonnance reste valable trois mois. Afin de donner plus de flexibilité au médecin, par exemple pour faire un suivi de prescription permettant de réduire le délai jusqu'à la prochaine consultation programmée, le médecin peut désormais indiquer sur l'ordonnance la date limite de son exécution. L'ordonnance peut donc rester valable jusqu'à un an. Inversement, si le médecin veut revoir son patient plus tôt, il peut indiquer une date de validité de l'ordonnance plus courte que les trois mois habituels.Le Comité de l'assurance a approuvé ce nouveau modèle d'ordonnance début juillet. À partir du 1er novembre, les prescriptions pharmaceutiques doivent en principe respecter ce modèle, mais les médecins peuvent continuer à utiliser les anciennes prescriptions sur papier jusqu'au 1er février 2020.La prescription ne mentionnera plus la date à partir de laquelle la prescription peut être exécutée. Mais si le médecin précise sur l'ordonnance le moment à partir duquel un traitement peut être administré, le pharmacien continuera à en tenir compte.Au début de l'été, l'Inami a également annoncé qu'il n'accepterait plus les commandes de carnets d'ordonnances à partir de janvier 2020. L'Inami arrêtera d'imprimer des ordonnances sur papier puisque même l'ordonnance ambulatoire devra être électronique à partir du 1er janvier de l'année prochaine - également dans les cabinets spécialisés et les hôpitaux. Seuls les médecins âgés de plus de 64 ans au 1er janvier seront toujours autorisés à utiliser des ordonnances sur papier.Une autre exception importante : tous les médecins peuvent avoir recours à une ordonnance papier dans des circonstances où une ordonnance électronique ne semble pas réalisable. Par exemple, lorsque le médecin rend visite au patient à domicile (voir www.inami.fgov.be et voir ci-contre).