...

"Il nous est rapporté de nombreux problèmes pour tarifier et facturer ces numéros avec les logiciels hospitaliers. Apparemment, l'Inami a unilatéralement décidé d'attribuer aux néphrologues un nouveau numéro (/590 au lieu de /580), sans aucune consultation avec les parties concernées. Dans aucune des réunions pourtant très nombreuses, cela n'a jamais été discuté ou annoncé. Ni les syndicats de médecins, ni les néphrologues eux-mêmes n'en ont été informés, malgré les évidents problèmes liés à cette modification (adaptation des carnets de prescription, cachets,...)", regrettent les Drs Anne Colson, Ahmed Goubella et Robert RutsaertIls précisent que les services de facturation hospitaliers, ont été informés à peine quelques jours plus tôt de ce changement. "Les hôpitaux n'ont donc pas eu le temps d'ajuster les programmes de tarification/facturation. Les organismes assureurs (OA) eux-mêmes n'ont pas été mis au courant. Nous avons soulevé cette question durant la réunion du groupe de travail médecine interne du Conseil technique médical (CTM° du 1er février et les OA ont promis une politique de tolérance provisoire afin que les prestations avec les nouveaux codes ne soient pas rejetées pour éviter toute perte de revenu. Néanmoins, comme les programmes électroniques n'ont pas encore été adaptés, cela n'est pas possible dans de nombreux hôpitaux. La solution la plus simple à ce stade nous semble de reporter la tarification de (espérons-le) quelques jours."Les représentants du Cartel ne sont pas inquiets quant à l'idée que l'accès à certaines prestations de nomenclature deviennent impossibles avec ce nouveau numéro Inami. "Mais s'il y a des exemples, nous y serons attentifs et nous chercherons à apporter une solution au sein du CTM."Par ailleurs, les Drs Colson, Goubella et Rutsaert estiment aussi infondée la crainte que les néphrologues ne puissent plus agir comme maître de stage en médecine interne. "Nous veillerons, au sein du Conseil supérieur, à ce que cela reste possible. Dans tous les cas, les maîtrises de stage actuelles restent d'application, jusqu'au moment du renouvellement. De plus, dans l'arrêté royal en attente de publication concernant le tronc commun, il est prévu que toutes les sous-disciplines puissent agir en tant que maître de stage."