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Il souligne que la SA Astrid, firme spécialisée dans les applications de sécurité pour prestataires de soins, y travaille depuis longtemps. " L'idée de lancer ce type d'application n'est pas liée directement à l'assassinat du Dr Roelandt. Ce n'est pas une politique qui répond à l'urgence ", précise Van Raemdonck."D'une poussée sur le bouton, le médecin est mis directement en contact avec le service de secours. Des données digitales peuvent être envoyées. C'est un avantage. " Le système localise et identifie le médecin automatiquement. Mais il n'y a pas de miracle face à des déséquilibrés.Techniquement, le système est prêt. Il faut encore l'intégrer dans les systèmes utilisés par la police et les pompiers. Il ne faut pas mettre en péril ce qui existe, souligne le porte-parole de Jambon.Depuis longtemps déjà, les associations professionnelles réclament elles aussi l'installation d'un signal d'alarme ou d'une sorte d'application permettant d'envoyer directement un signal au numéro d'urgence 112 en cas de situations périlleuses.A la Chambre la députée N-VA Van Peel, fille de médecin, a rappelé la fragilité du thérapeute qui crée toujours une relation de confiance avec son patient...