"Nous évaluons ce mécanisme grâce à une collaboration renforcée entre le SPF Santé publique, l'Inami et l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé. Des équipes mixtes sont chargées de ce monitoring. Elles vont réaliser un audit de groupes de patients concernés par les SBV. Nous avons en point de mire le redémarrage des audits médicaux. En 2019, la chirurgie bariatrique a déjà fait l'objet d'une analyse ", explique le directeur général (ad interim) du service des soins de santé de l'Inami.

Pour monitorer le système, les autorités comptent également comparer de nombreuses données, mêmes si elles sont encore parcellaires en raison de retard de facturation. " Au 30 juin 2019, quatre hôpitaux n'avaient encore rien facturé pour les SBV. Le démarrage de la facturation a été lent. Certaines mutuelles ont également eu quelques difficultés à absorber les changements. De notre côté, nous avons également eu quelques ratés. Tout cela est en train de rentrer dans l'ordre ".

Le monitoring des SBV est capital pour suivre la problématique des transferts entre institutions, le risque de sous-médicalisation, les réadmissions, les durées moyennes de séjour, le nombre d'admissions, le shift entre l'hospitalisation classique et l'hospitalisation de jour...

Et l'avenir ?

Comment les SBV vont-ils évoluer ? " Initialement la loi a été conçue pour couvrir l'ensemble des prestations (ce qui n'est pas encore le cas actuellement, ndlr) . Nous avons commencé des analyses pour étendre le système aux médicaments (34 millions d'euros), aux implants (213 à 227 millions d'euros de 2016 à 2017). Ces changements ne sont pas prévus au 1er janvier. Comme la concertation est dans l'ADN de l'Inami, nous nous tournerons en temps opportun vers les prestataires de soins pour en discuter avec eux. "

L'institut souhaite également étendre le système à l'imagerie médicale et à la biologie clinique, au BMF et se préparer à l'arrivée, au 1er janvier 2021, de la version 36 du grouper APR-DRG.

Quelques ratés

Le directeur général reconnaît qu'il y a eu également un problème d'encodage de l'APR-DRG 191 en cardiologie. " Des hôpitaux nous ont fait remarquer que les montants qui étaient proposés étaient nettement inférieurs à ce que la lourdeur du séjour laissait transparaître. Nous avons constaté un problème d'enregistrement dans les données. Il y avait une disparité entre la facturation et l'enregistrement RHM. Si l'enregistrement avait été correct, le niveau de sévérité et donc le financement auraient été plus élevés. " L'Inami a conseillé aux hôpitaux de bien encoder les données dans le RHM pour ne pas être pénalisés.

Autre maladie de jeunesse du financement des SBV : comment bien facturer les prestations d'anatomopathologie réalisées dans un laboratoire pour un patient suivi dans un autre hôpital ? " Nous nous dirigeons vers une facturation centrale par l'hôpital où le prélèvement a été effectué. "

"Nous évaluons ce mécanisme grâce à une collaboration renforcée entre le SPF Santé publique, l'Inami et l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé. Des équipes mixtes sont chargées de ce monitoring. Elles vont réaliser un audit de groupes de patients concernés par les SBV. Nous avons en point de mire le redémarrage des audits médicaux. En 2019, la chirurgie bariatrique a déjà fait l'objet d'une analyse ", explique le directeur général (ad interim) du service des soins de santé de l'Inami.Pour monitorer le système, les autorités comptent également comparer de nombreuses données, mêmes si elles sont encore parcellaires en raison de retard de facturation. " Au 30 juin 2019, quatre hôpitaux n'avaient encore rien facturé pour les SBV. Le démarrage de la facturation a été lent. Certaines mutuelles ont également eu quelques difficultés à absorber les changements. De notre côté, nous avons également eu quelques ratés. Tout cela est en train de rentrer dans l'ordre ".Le monitoring des SBV est capital pour suivre la problématique des transferts entre institutions, le risque de sous-médicalisation, les réadmissions, les durées moyennes de séjour, le nombre d'admissions, le shift entre l'hospitalisation classique et l'hospitalisation de jour...Comment les SBV vont-ils évoluer ? " Initialement la loi a été conçue pour couvrir l'ensemble des prestations (ce qui n'est pas encore le cas actuellement, ndlr) . Nous avons commencé des analyses pour étendre le système aux médicaments (34 millions d'euros), aux implants (213 à 227 millions d'euros de 2016 à 2017). Ces changements ne sont pas prévus au 1er janvier. Comme la concertation est dans l'ADN de l'Inami, nous nous tournerons en temps opportun vers les prestataires de soins pour en discuter avec eux. "L'institut souhaite également étendre le système à l'imagerie médicale et à la biologie clinique, au BMF et se préparer à l'arrivée, au 1er janvier 2021, de la version 36 du grouper APR-DRG.