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Ces conclusions comparant les non-fumeurs aux fumeurs quotidiens reposent sur des données collectées auprès de 30.000 personnes (fumeurs et non-fumeurs) lors des Enquêtes nationales de Santé réalisées en 1997, 2001 et 2004."L'espérance de vie en bonne santé (sans 'incapacité') des hommes non-fumeurs est en moyenne 8,5 ans plus longue que celle des fumeurs quotidiens. Cette espérance de vie plus longue s'explique principalement par la mortalité plus faible (+ 6,2 ans) et par l'incidence moins élevée de certains problèmes de santé (+ 2,3 ans)", détaille l'Institut.Quant aux femmes non-fumeuses, leur espérance de vie en bonne santé augmente en moyenne de 4,3 ans. Ce gain d'espérance de vie s'explique par la mortalité plus faible (+ 3 ans) et, dans une moindre mesure, par l'incidence moins élevée de certains problèmes de santé (+ 1,3 ans). Les études scientifiques montrent que l'hygiène de vie - en ce compris le tabagisme, donc - est le facteur qui influence le plus la survenue de certaines maladies, qu'elles soient chroniques ou non, poursuit l'ISP qui souligne le fait que l'espérance de vie avec problèmes de santé ('incapacités') est à peine plus longue chez les hommes non-fumeurs que chez les fumeurs quotidiens : seulement + 0,3 ans. "Chez les non-fumeuses, le gain d'espérance de vie avec problèmes de santé est plus important, mais il reste cependant lui aussi limité : + 1,6 ans."S'abstenir de fumer, c'est donc non seulement s'assurer un supplément de longévité (grâce à une mortalité plus faible liée aux cancers du poumon, du larynx et de la trachée, aux maladies respiratoires chroniques et aux maladies cardiaques ischémiques, liste l'ISP)', mais qui plus est, en bonne santé (à savoir, avec une incidence plus faible, chez les hommes, des maladies du système musculo-squelettique alors que chez les femmes, on constate plutôt la diminution du risque de maladies respiratoires (bronchite, asthme, etc.).. Cela vaut la peine d'y réfléchir avant de tirer sur sa première tige, non ?