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Une femme avait saisi la justice parce que son assurance invalidité collective stipulait que les "troubles mentaux et de la personnalité" pouvaient donner lieu à une indemnisation pendant deux ans au maximum. Le juge a estimé qu'il s'agissait d'une discrimination fondée sur l'état de santé.Ce jugement ne signifie cependant pas que toutes les clauses similaires existantes sont immédiatement illégales. Mais, pour l'avocat Alexander Maes, qui a rédigé un doctorat sur les vulnérabilités psychologiques et le droit du travail, il s'agit néanmoins d'un arrêt important.Les associations professionnelles de psychiatres plaident pour une interdiction de l'inégalité de traitement entre les maladies mentales et physiques par les compagnies d'assurance. Un principe qui existe déjà aux Pays-Bas et aux États-Unis.Belga