L'étude vise précisément "à explorer l'action de l'Estetrol sur la réponse immunitaire, inflammatoire et vasculaire des patients infectés par le Covid-19 et à déterminer si l'Estetrol permet de réduire le risque de progression vers une forme plus sévère de la maladie". Il s'agit du premier essai clinique prospectif d'un oestrogène dans le Covid-19.

Un groupe d'experts internationaux a en outre confirmé la pertinence scientifique de l'usage des oestrogènes comme traitement potentiel du coronavirus et d'autres maladies virales.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il est admis que les hommes ont environ deux fois plus de risques que les femmes de souffrir d'une forme sévère de la maladie et d'en mourir, explique Mithra. Une prédominance masculine que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres maladies infectieuses causées par des coronavirus humains, comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

Les oestrogènes sont connus pour moduler le système immunitaire. De plus en plus de données indiquent que les oestrogènes pourraient jouer un rôle important dans l'amélioration de l'issue de l'infection due au Covid-19. Ils agissent en effet sur une protéine servant spécifiquement de porte d'entrée à certains coronavirus pour pénétrer dans les cellules humaines et permettent de réduire son expression.

D'autres études internationales soutiennent également un effet protecteur d'un oestrogène présent dans l'organisme à des niveaux élevés chez des femmes infectées par le Covid-19, relève encore Mithra.

Le programme clinique de l'entreprise liégeoise se déroule dans des centres en Belgique, en Russie et en Pologne. L'objectif principal de l'essai est d'évaluer la capacité de l'Estetrol à améliorer le pourcentage de patients qui se rétablissent après 28 jours par rapport à ceux qui recevront un placebo.

Les premiers résultats de l'étude sont attendus au cours de l'été.

Le candidat vaccin de CureVac efficace à 47% seulement, selon une analyse intermédiaire

Le laboratoire allemand CureVac a annoncé mercredi que son principal candidat vaccin contre le Covid-19 n'avait démontré qu'une efficacité de 47%, selon l'analyse intermédiaire d'un essai clinique à grande échelle, et ne remplissait pas à ce stade les critères exigés.

Le vaccin "a atteint une efficacité préliminaire de 47% contre le Covid-19, quelle que soit sa gravité, ne remplissant pas les critères statistiques de succès pré-spécifiés", a indiqué dans un communiqué le laboratoire qui a signé un important contrat de commande avec l'Union européenne pour ce vaccin à ARN messager.

L'étude vise précisément "à explorer l'action de l'Estetrol sur la réponse immunitaire, inflammatoire et vasculaire des patients infectés par le Covid-19 et à déterminer si l'Estetrol permet de réduire le risque de progression vers une forme plus sévère de la maladie". Il s'agit du premier essai clinique prospectif d'un oestrogène dans le Covid-19. Un groupe d'experts internationaux a en outre confirmé la pertinence scientifique de l'usage des oestrogènes comme traitement potentiel du coronavirus et d'autres maladies virales. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il est admis que les hommes ont environ deux fois plus de risques que les femmes de souffrir d'une forme sévère de la maladie et d'en mourir, explique Mithra. Une prédominance masculine que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres maladies infectieuses causées par des coronavirus humains, comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Les oestrogènes sont connus pour moduler le système immunitaire. De plus en plus de données indiquent que les oestrogènes pourraient jouer un rôle important dans l'amélioration de l'issue de l'infection due au Covid-19. Ils agissent en effet sur une protéine servant spécifiquement de porte d'entrée à certains coronavirus pour pénétrer dans les cellules humaines et permettent de réduire son expression. D'autres études internationales soutiennent également un effet protecteur d'un oestrogène présent dans l'organisme à des niveaux élevés chez des femmes infectées par le Covid-19, relève encore Mithra. Le programme clinique de l'entreprise liégeoise se déroule dans des centres en Belgique, en Russie et en Pologne. L'objectif principal de l'essai est d'évaluer la capacité de l'Estetrol à améliorer le pourcentage de patients qui se rétablissent après 28 jours par rapport à ceux qui recevront un placebo. Les premiers résultats de l'étude sont attendus au cours de l'été.