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" La santé est la première préoccupation de chacun d'entre nous.Nous devons garantir l'accès à des soins de qualité pour tous.Nous voulons ici aussi soutenir l'innovation et les investissements.La Belgique est reconnue comme une pharma valley. Nous voulons amplifier cet atout et développer encore nos capacités d'innovation.Le cadre et les moyens financiers dégagés pour les essais cliniques s'inscrivent totalement dans cette ambition. (170.000 Belges participent déjà à ces études ; source : Magazine santé Bodytalk)Le budget des soins de santé est en constante augmentation.En 2018, les dépenses budgétées s'élèvent à 25,4 milliards d'euros. Cela représente une augmentation de 13,60 %, soit 3 milliards d'euros supplémentaires par rapport aux dépenses comptabilisées de 2014, soit 22,3 milliards. (Source : INAMI)En matière de remboursement, les choix sont posés sur base de critères objectifs. Par exemple, notre pays est le troisième plus gros consommateurs d'antibiotiques de l'OCDE. Freiner leur surconsommation c'est donc préserver leur efficacité médicale. (Source : OCDE, relayé par les Mutualités socialistes) Nous avons aussi adopté un nouveau mécanisme permettant de faire baisser plus rapidement le prix des médicaments. Cette gestion dynamique a permis de réorienter d'avantage de moyens pour moderniser les trajets de soins et favoriser l'accès aux nouvelles thérapies. Ainsi, le dépistage par prise de sang de la trisomie 21 chez le foetus (syndrome de Down) est aujourd'hui presque intégralement remboursé. (34.009 futures mamans en ont bénéficié).L'immunothérapie, qui ouvre beaucoup d'espoir dans les traitements contre le cancer, sera de plus en plus accessible.La dépression, comme le burn out, est le nouveau mal de ce début de siècle.Pratiquement un tiers des personnes en invalidité le sont pour des raisons liées à des maladies psychiques (104.291 cas sur 299.408).Il est essentiel de renforcer la prévention des risques psychosociaux, spécialement au travail.200 projets concrets ont été introduits.J'appelle tous les acteurs à l'action : responsables politiques, partenaires sociaux et professions médicales... Nous devons amplifier nos efforts. Nous avons une obligation de résultat.Le remboursement des soins psychologiques s'inscrit parfaitement dans cet objectif. "Charles Michel (à la Chambre des représentants le 8 octobre)