Le credo du GBO n'a pas changé : " (parvenir aux) meilleurs soins, accessibles à tous, au meilleur endroit, par le prestataire le plus adéquat, au moment le plus opportun et au juste prix. " Il en fait la traduction suivante : " La nécessité d'une vraie concertation entre décideurs et terrain (impliquant un financement correct des syndicats médicaux), une gouvernance bienveillante à l'égard des soignants, une première ligne forte et centrale dans l'organisation des soins, une intégration des soins dans des collaborations tant verticales qu'horizontales, un travail multidisciplinaire chaque fois qu'il est possible et souhaitable et une approche 'santé du citoyen' plutôt que 'soins aux malades'."

En découlent cinq priorités.

Premièrement, une permanence des soins qui répondent aux besoins en soins non programmés des patients, sans être intenable pour les généralistes. Pour ce faire, la garde doit être équitablement financée par habitant et organisée, en priorité, par les cercles de MG. Garde et urgences hospitalières collaborent pendant la " nuit noire " (23h-8h).

Deuxièmement, il faut revaloriser la MG à l'intérieur d'une première ligne forte et centrale. Pour ce faire, il faut définir de manière adéquate, les tâches de chacun en fonction de leurs compétences respectives et mieux les définir au niveau de l'Art de guérir. Le GBO prône le " principe de subsidiarité " (inverse de la délégation : ici, la base décide et fait appel au sommet de manière exceptionnelle). Les " territoires " de la MG et de la médecine spécialisée nécessitent un éclaircissement. Le MG travaille de manière intégrée avec ses collègues de première ligne : infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes, dentistes, sages-femmes, diététiciens, psychologues, assistants sociaux, aides à domicile, personnel d'accueil, etc. Les pratiques de groupe doivent être soutenues financièrement. Les médecins doivent pouvoir s'organiser géographiquement. L'échelonnement " bien pensé " est nécessaire.

Troisièmement, il faut former suffisamment de MG. Or le KCE, en avril 2019, a objectivé la pénurie de MG. Les quotas de MG devraient être définis en fonction des besoins réels en santé. Eux-mêmes dépendant de considération démographiques et épidémiologiques. Déterminer le nombre de MG en fonction de la population scolaire est inadéquat. La clé de répartition doit atteindre au moins 43% de MG vs. Spécialistes. Les numéros Inami supplémentaires doivent être réservés aux spécialités en pénurie dont la MG. La pédagogie doit l'emporter sur les besoins en main d'oeuvre des hôpitaux et des maîtres de stage.

La quatrième priorité du GBO est l'esanté. Elle implique d'abord, de transformer le DMG en un " dossier médical global informatisé partagé unique " (DMGIPU). Il rassemblerait " l'ensemble des données, avec un partage aisé entre les différents prestataires de soins qui prennent en charge le patient ". Le patient alimente aussi le DMGIPU. Le médecin généraliste en est le gestionnaire. " L'informatique favorisera également la prescription optimale, tant sur le plan de la médication choisie que du prix. Elle aidera à un diagnostic précis et, partant, à un traitement adapté, en minimisant l'errance diagnostique et thérapeutique, en particulier pour les affections rares. " Les réseaux de santé régionaux doivent rester prioritaires.

Le GBO prône, enfin, " une juste rémunération des médecins et une charge de travail acceptable et gérable ". La réforme de la nomenclature qui est en marche doit équilibrer les rémunérations à l'acte et au forfait. Sans modifier le fonctionnement des maisons médicales. Par rémunération juste, on entend également un financement adéquat de la consultation longue et le traitement des patients complexes. Le GBO demande également qu'on majore le statut social (surtout celui des assistants) et l'allocation pour les médecins en congé de maternité ou de paternité.

Le credo du GBO n'a pas changé : " (parvenir aux) meilleurs soins, accessibles à tous, au meilleur endroit, par le prestataire le plus adéquat, au moment le plus opportun et au juste prix. " Il en fait la traduction suivante : " La nécessité d'une vraie concertation entre décideurs et terrain (impliquant un financement correct des syndicats médicaux), une gouvernance bienveillante à l'égard des soignants, une première ligne forte et centrale dans l'organisation des soins, une intégration des soins dans des collaborations tant verticales qu'horizontales, un travail multidisciplinaire chaque fois qu'il est possible et souhaitable et une approche 'santé du citoyen' plutôt que 'soins aux malades'."En découlent cinq priorités.Premièrement, une permanence des soins qui répondent aux besoins en soins non programmés des patients, sans être intenable pour les généralistes. Pour ce faire, la garde doit être équitablement financée par habitant et organisée, en priorité, par les cercles de MG. Garde et urgences hospitalières collaborent pendant la " nuit noire " (23h-8h).Deuxièmement, il faut revaloriser la MG à l'intérieur d'une première ligne forte et centrale. Pour ce faire, il faut définir de manière adéquate, les tâches de chacun en fonction de leurs compétences respectives et mieux les définir au niveau de l'Art de guérir. Le GBO prône le " principe de subsidiarité " (inverse de la délégation : ici, la base décide et fait appel au sommet de manière exceptionnelle). Les " territoires " de la MG et de la médecine spécialisée nécessitent un éclaircissement. Le MG travaille de manière intégrée avec ses collègues de première ligne : infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes, dentistes, sages-femmes, diététiciens, psychologues, assistants sociaux, aides à domicile, personnel d'accueil, etc. Les pratiques de groupe doivent être soutenues financièrement. Les médecins doivent pouvoir s'organiser géographiquement. L'échelonnement " bien pensé " est nécessaire.Troisièmement, il faut former suffisamment de MG. Or le KCE, en avril 2019, a objectivé la pénurie de MG. Les quotas de MG devraient être définis en fonction des besoins réels en santé. Eux-mêmes dépendant de considération démographiques et épidémiologiques. Déterminer le nombre de MG en fonction de la population scolaire est inadéquat. La clé de répartition doit atteindre au moins 43% de MG vs. Spécialistes. Les numéros Inami supplémentaires doivent être réservés aux spécialités en pénurie dont la MG. La pédagogie doit l'emporter sur les besoins en main d'oeuvre des hôpitaux et des maîtres de stage.La quatrième priorité du GBO est l'esanté. Elle implique d'abord, de transformer le DMG en un " dossier médical global informatisé partagé unique " (DMGIPU). Il rassemblerait " l'ensemble des données, avec un partage aisé entre les différents prestataires de soins qui prennent en charge le patient ". Le patient alimente aussi le DMGIPU. Le médecin généraliste en est le gestionnaire. " L'informatique favorisera également la prescription optimale, tant sur le plan de la médication choisie que du prix. Elle aidera à un diagnostic précis et, partant, à un traitement adapté, en minimisant l'errance diagnostique et thérapeutique, en particulier pour les affections rares. " Les réseaux de santé régionaux doivent rester prioritaires.Le GBO prône, enfin, " une juste rémunération des médecins et une charge de travail acceptable et gérable ". La réforme de la nomenclature qui est en marche doit équilibrer les rémunérations à l'acte et au forfait. Sans modifier le fonctionnement des maisons médicales. Par rémunération juste, on entend également un financement adéquat de la consultation longue et le traitement des patients complexes. Le GBO demande également qu'on majore le statut social (surtout celui des assistants) et l'allocation pour les médecins en congé de maternité ou de paternité.