Tout d'abord, la vente par Internet des médicaments soumis à prescription n'est pas autorisée en Belgique. "Seule est permise, à des conditions strictes, la vente par Internet des médicaments à usage humain non soumis à prescription et de certains dispositifs médicaux, par les pharmaciens exerçant dans une pharmacie ouverte au public, à partir de cette pharmacie, sous la responsabilité du pharmacien titulaire et à l'intention exclusive de patients individuels."

Deux : les pharmacies en ligne doivent s'enregistrer auprès de l'Ordre des pharmaciens et auprès de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé qui en publie la liste sur son site, (https://www.fagg-afmps.be/sites/default/files/downloads/Websites.pdf.)

Le pharmacien en ligne doit respecter les principes déontologiques, notamment concernant l'information fournie au patient qui doit être véridique, objective, vérifiable, compréhensible et ne pas favoriser la surconsommation.

Pour le reste, hélas, la vente en ligne des médicaments échappe au contrôle des autorités et des agences de régulation belges. L'information correcte du patient concernant la composition, le mode d'administration et les effets indésirables n'est pas garantie.

Inévitablement, certains médicaments sont contrefaits et peuvent être toxiques sans compter le préjudice financier consistant à payer pour des thérapies inefficaces voire dangereuses.

Le patient qui commande des médicaments en ligne doit s'interroger sur les recours dont il bénéficierait en cas de problème contre le site en ligne et contre le médecin qui collabore

En outre, le patient qui achète en ligne donne parfois des informations relatives à sa santé ou à ses moyens de paiement qui ouvrent la porte à la fraude.

Sur internet, il n'y a pas de garantie totale quant à la qualité du médicament. Le patient ne peut pas attendre comme en officine un conseil sur les interactions, les contre-indications, la double médication, le surdosage, etc.

Sauf exceptions légales, le médecin qui préconise un traitement en ligne contrevient à sa déontologie. C'est pourquoi certains sites de vente en ligne collaborent avec des médecins pour entraîner la confiance du patient. "Cette confiance risque d'être trahie dès lors que les qualifications professionnelles et l'habilitation à exercer de ces médecins sont généralement invérifiables." Un médecin qui collabore de cette manière n'a pas de réelle indépendance vis-à-vis de la pharmacie en ligne, contrairement au médecin par rapport au pharmacien d'officine qui sont tous deux indépendants.

Le patient qui commande en ligne doit donc s'interroger sur les recours dont il bénéficierait en cas de problème contre le site en ligne et contre le médecin qui collabore.

Enfin, la continuité des soins (service après-vente) n'est pas garantie via internet.

Ordre des médecins, Ordre des pharmaciens et LUSS mettent donc les patients en garde contre l'achat de médicaments en ligne et concluent : "ne surfez pas sur votre santé !".

Plus d'info :

http://www.medicaments-par-internet.be/fr.

https://www.fagg-afmps.be/sites/default/files/downloads/flyer-FR.pdf .

Tout d'abord, la vente par Internet des médicaments soumis à prescription n'est pas autorisée en Belgique. "Seule est permise, à des conditions strictes, la vente par Internet des médicaments à usage humain non soumis à prescription et de certains dispositifs médicaux, par les pharmaciens exerçant dans une pharmacie ouverte au public, à partir de cette pharmacie, sous la responsabilité du pharmacien titulaire et à l'intention exclusive de patients individuels." Deux : les pharmacies en ligne doivent s'enregistrer auprès de l'Ordre des pharmaciens et auprès de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé qui en publie la liste sur son site, (https://www.fagg-afmps.be/sites/default/files/downloads/Websites.pdf.)Le pharmacien en ligne doit respecter les principes déontologiques, notamment concernant l'information fournie au patient qui doit être véridique, objective, vérifiable, compréhensible et ne pas favoriser la surconsommation.Pour le reste, hélas, la vente en ligne des médicaments échappe au contrôle des autorités et des agences de régulation belges. L'information correcte du patient concernant la composition, le mode d'administration et les effets indésirables n'est pas garantie.Inévitablement, certains médicaments sont contrefaits et peuvent être toxiques sans compter le préjudice financier consistant à payer pour des thérapies inefficaces voire dangereuses.En outre, le patient qui achète en ligne donne parfois des informations relatives à sa santé ou à ses moyens de paiement qui ouvrent la porte à la fraude. Sur internet, il n'y a pas de garantie totale quant à la qualité du médicament. Le patient ne peut pas attendre comme en officine un conseil sur les interactions, les contre-indications, la double médication, le surdosage, etc.Sauf exceptions légales, le médecin qui préconise un traitement en ligne contrevient à sa déontologie. C'est pourquoi certains sites de vente en ligne collaborent avec des médecins pour entraîner la confiance du patient. "Cette confiance risque d'être trahie dès lors que les qualifications professionnelles et l'habilitation à exercer de ces médecins sont généralement invérifiables." Un médecin qui collabore de cette manière n'a pas de réelle indépendance vis-à-vis de la pharmacie en ligne, contrairement au médecin par rapport au pharmacien d'officine qui sont tous deux indépendants. Le patient qui commande en ligne doit donc s'interroger sur les recours dont il bénéficierait en cas de problème contre le site en ligne et contre le médecin qui collabore. Enfin, la continuité des soins (service après-vente) n'est pas garantie via internet. Ordre des médecins, Ordre des pharmaciens et LUSS mettent donc les patients en garde contre l'achat de médicaments en ligne et concluent : "ne surfez pas sur votre santé !".Plus d'info :http://www.medicaments-par-internet.be/fr. https://www.fagg-afmps.be/sites/default/files/downloads/flyer-FR.pdf .