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Les organisations participantes au collectif réunies pour plancher sur la reconnaissance de quatre médecines non-conventionnelles (lire la liste ci-dessous) veulent attirer l'attention sur un certain nombre de points (in extenso) :1. La pose d'un diagnostic est essentielle avant de pouvoir poser une indication de traitement. Seuls les médecins sont formés et habilités à poser un diagnostic et une indication de traitement.2. Les patients qui s'adressent directement à un praticien d'une pratique non conventionnelle, non-médecin, se mettent en danger.3. Ces pratiques peuvent uniquement être prescrites à condition que le patient puisse recevoir dans toutes les circonstances où c'est nécessaire tout traitement ayant fait ses preuves, et ce sans délai susceptible d'entraîner une perte de chance de guérison pour lui.4. Il n'est pas acceptable de permettre à des non-médecins de prescrire des médicaments (même homéopathiques), de la biologie clinique, de la radiologie ou quelque autre examen ou thérapie que ce soit, et ce pour des raisons de compétences, de protection du patient et de la santé publique et par souci budgétaire. Cela équivaudrait du reste à un exercice illégal de la médecine.5. Le remboursement des pratiques non conventionnelles par la sécurité sociale est inacceptable. Les moyens financiers que les mutuelles consacrent actuellement au remboursement des pratiques non conventionnelles dans le cadre de leurs assurances complémentaires doivent trouver une affectation plus utile et devraient plutôt être utilisés pour le remboursement de traitements dont l'utilité a été scientifiquement prouvée.ABSyM-BVAS, ASGB (aile flamande du Cartel), BGSO (Belgische Geneesheren-Specialisten in Opleiding), CIUM (Comité Inter-Universitaire des étudiants en médecine), DOMUS MEDICA, LES FACULTES EN MEDECINE (TOUTES), MEDICA (KULeuven), SSMG, VBS - GBSCette position a été publiée par le Jdm n°2315.