Sur le fond, cette initiative n'est pas mauvaise. Si une deuxième vague survient - et selon certains experts il faut surtout se demander " quand " elle arrivera - il faudra des femmes et des hommes prêts à relayer et soutenir ceux qui enchaînent des épreuves de fond depuis plus de deux mois. C'est sur la forme que le gouvernement a trébuché. À raison, les infirmières et infirmiers n'ont pas apprécié que l'on estime pouvoir les réquisitionner d'un coup de baguette magique ou les remplacer par des personnes moins qualifiées.

" Le personnel infirmier a vécu ces dernières semaines un investissement énorme et a dû développer des compétences extrêmement pointues en matière de santé publique, d'hygiène hospitalière ", a réagi sur RTL Yves Hellendorff, secrétaire national de la CNE non marchand. " Ce personnel qui s'est motivé et qui a été flexible reçoit des coups de couteau dans le dos de la part de la ministre. À savoir que "attention vous êtes des lâches, si jamais vous ne voulez pas vous mettre au service de la population, on viendra vous chercher avec un bâton", ça c'est de la réquisition. Et le deuxième message, "vous savez après tout n'importe qui pourrait venir travailler à votre place "."

La colère des infirmiers et la menace de grève des syndicats ont été entendues. Les deux arrêtés décriés ont rapidement été suspendus. À la Chambre, la Première ministre a rappelé (lire en page 6) qu' " il s'agissait bien (de fixer) un cadre de soutien juridique qui permettait d'assurer la continuité du fonctionnement des hôpitaux et des maisons de repos auxquels nous aurions pu devoir faire appel en cas de nécessité et... seulement en cas de nécessité. " Et d'admettre que le " timing " de la publication de ces arrêtés n'a pas été idéal. Ceux-ci ont été suspendus. Ils pourront - si nécessaire - être réactivés. Doit-on reprocher au gouvernement fédéral d'avoir été, pour une fois, trop proactif ?

Sur le fond, cette initiative n'est pas mauvaise. Si une deuxième vague survient - et selon certains experts il faut surtout se demander " quand " elle arrivera - il faudra des femmes et des hommes prêts à relayer et soutenir ceux qui enchaînent des épreuves de fond depuis plus de deux mois. C'est sur la forme que le gouvernement a trébuché. À raison, les infirmières et infirmiers n'ont pas apprécié que l'on estime pouvoir les réquisitionner d'un coup de baguette magique ou les remplacer par des personnes moins qualifiées. " Le personnel infirmier a vécu ces dernières semaines un investissement énorme et a dû développer des compétences extrêmement pointues en matière de santé publique, d'hygiène hospitalière ", a réagi sur RTL Yves Hellendorff, secrétaire national de la CNE non marchand. " Ce personnel qui s'est motivé et qui a été flexible reçoit des coups de couteau dans le dos de la part de la ministre. À savoir que "attention vous êtes des lâches, si jamais vous ne voulez pas vous mettre au service de la population, on viendra vous chercher avec un bâton", ça c'est de la réquisition. Et le deuxième message, "vous savez après tout n'importe qui pourrait venir travailler à votre place "."La colère des infirmiers et la menace de grève des syndicats ont été entendues. Les deux arrêtés décriés ont rapidement été suspendus. À la Chambre, la Première ministre a rappelé (lire en page 6) qu' " il s'agissait bien (de fixer) un cadre de soutien juridique qui permettait d'assurer la continuité du fonctionnement des hôpitaux et des maisons de repos auxquels nous aurions pu devoir faire appel en cas de nécessité et... seulement en cas de nécessité. " Et d'admettre que le " timing " de la publication de ces arrêtés n'a pas été idéal. Ceux-ci ont été suspendus. Ils pourront - si nécessaire - être réactivés. Doit-on reprocher au gouvernement fédéral d'avoir été, pour une fois, trop proactif ?