Le mois célébrant le Dieu de la Violence romain porte malheureusement bien son nom. Mais s'il est Dieu de la Violence, il l'est également des Guerriers et de la Jeunesse. Ainsi, si tout le monde se rappelle des "scènes de guerres" relatées il y a cinq ans dans les rames de métro bruxelloises et l'aéroport national (trois bombes, 340 blessés, 32 morts), on se souvient également de l'héroïsme dont ont fait preuve les soignants.

On peut également se réjouir de l'évolution de la médecine depuis lors. Les plans d'urgences ont évolué. En 2016, on parlait de plans Mash. L'attaque multi-site n'était pas encore intégrée à la réflexion. Il y a eu des problèmes de communication, de tri, de technologie. Depuis ces événements tragiques, les plans Mash sont devenus les plans PUH, dont le premier test grandeur nature fût la pandémie actuelle du Covid-19. D'une crise aigüe en 2016, le pays est passé à une crise chronique en mars 2020. "La grande différence entre un PUH classique et le PUH pandémie, c'est que dans le premier cas, la mobilisation est intense, organisée et structurée dans un temps très court pour faire face à un incident majeur. Le plan pandémie - qui rentre dans l'organisation du PUH - est organisé pour faire face à un incident dont la temporalité est tout à fait différente, puisqu'il doit donner sur le court, le moyen et le long terme une réponse efficiente à chaque stade de l'évolution de la pandémie", nous confie récemment le Pr Frédéric Thys, directeur des urgences du Grand hôpital de Charleroi (GHDC). "Nous avons dû apprendre à tenir sur la distance."

Il est sûr que de tous ces évènements que nous subissons depuis cinq ans, il y a des leçons à tirer. Nous sommes toujours davantage préparés à faire face à l'adversité. Mais il y a une double crainte qui émane de la récurrence de ces événements. La première est liée à la chronicité de la crise actuelle, dont on ne voit pas le bout à court terme. La seconde concerne le rythme des catastrophes que nous vivons: elles semblent malheureusement devenir plus fréquentes, la faute, tantôt, à une idéologie belliciste (attentats), tantôt à une mauvaise gestion de notre environnement (catastrophes naturelles et zoonoses).

Le mois célébrant le Dieu de la Violence romain porte malheureusement bien son nom. Mais s'il est Dieu de la Violence, il l'est également des Guerriers et de la Jeunesse. Ainsi, si tout le monde se rappelle des "scènes de guerres" relatées il y a cinq ans dans les rames de métro bruxelloises et l'aéroport national (trois bombes, 340 blessés, 32 morts), on se souvient également de l'héroïsme dont ont fait preuve les soignants. On peut également se réjouir de l'évolution de la médecine depuis lors. Les plans d'urgences ont évolué. En 2016, on parlait de plans Mash. L'attaque multi-site n'était pas encore intégrée à la réflexion. Il y a eu des problèmes de communication, de tri, de technologie. Depuis ces événements tragiques, les plans Mash sont devenus les plans PUH, dont le premier test grandeur nature fût la pandémie actuelle du Covid-19. D'une crise aigüe en 2016, le pays est passé à une crise chronique en mars 2020. "La grande différence entre un PUH classique et le PUH pandémie, c'est que dans le premier cas, la mobilisation est intense, organisée et structurée dans un temps très court pour faire face à un incident majeur. Le plan pandémie - qui rentre dans l'organisation du PUH - est organisé pour faire face à un incident dont la temporalité est tout à fait différente, puisqu'il doit donner sur le court, le moyen et le long terme une réponse efficiente à chaque stade de l'évolution de la pandémie", nous confie récemment le Pr Frédéric Thys, directeur des urgences du Grand hôpital de Charleroi (GHDC). "Nous avons dû apprendre à tenir sur la distance."Il est sûr que de tous ces évènements que nous subissons depuis cinq ans, il y a des leçons à tirer. Nous sommes toujours davantage préparés à faire face à l'adversité. Mais il y a une double crainte qui émane de la récurrence de ces événements. La première est liée à la chronicité de la crise actuelle, dont on ne voit pas le bout à court terme. La seconde concerne le rythme des catastrophes que nous vivons: elles semblent malheureusement devenir plus fréquentes, la faute, tantôt, à une idéologie belliciste (attentats), tantôt à une mauvaise gestion de notre environnement (catastrophes naturelles et zoonoses).