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"Nous ne sommes pas dans une logique d'examen d'entrée, comme c'est le cas en Flandre. Il y a une différence d'approche entre les deux communautés à ce niveau-là", commente Toni Pelosato, du cabinet Marcourt. Des universités et associations flamandes exigent que le gouvernement fédéral fasse respecter les quotas établis pour l'accès au métier de dentiste. Elles dénoncent le fait que les étudiants inscrits en première année de dentisterie sont dix fois plus nombreux dans les universités francophones que néerlandophones. "On ne reste pas sans rien faire face à ces inscriptions importantes en dentisterie", insiste M. Pelosato. Les facultés de médecine dentaire dans les universités francophones doivent faire face également à un nombre important d'étudiants étrangers, français en particulier. Pour remédier à ça, la Fédération Wallonie-Bruxelles a introduit des quotas depuis cette année académique. Dorénavant, seuls 30% d'étudiants non-résidents pourront s'inscrire dans le 1er cycle des cursus de médecine et de sciences dentaires. Ils seront choisis selon le système de tirage au sort qui est déjà pratiqué en médecine vétérinaire et kinésithérapie.Quant à la possibilité d'introduire un examen d'entrée, comme c'est le cas en Flandre, Toni Pelosato explique que les Français réussiront mieux cet examen que les étudiants belges qui sortent du secondaire, étant donné que les Français ont souvent déjà un baccalauréat derrière eux.