Environ 600 personnes, selon l'estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, ont manifesté ce mardi de 10h30 à 14h00, dans les rues de Bruxelles, à l'appel du réseau européen de lutte contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale.
La manifestation a débuté devant le cabinet de la ministre fédérale de la Santé publique Maggie De Block, s'est prolongée dans le centre de Bruxelles et s'est terminée devant le Parlement européen, à la place du Luxembourg, où des stands étaient installés. Différentes banderoles et pancartes décoraient le cortège avec des messages du type "La commercialisation nuit gravement à la santé" ou "L'Europe libérale organise la panne générale". Les couleurs verte et rouge des syndicats dominaient largement, mais d'autres groupes étaient aussi présents comme des représentants des maisons médicales.
"L'Europe, par son ADN de marché unique et de libéralisation, contribue à développer la commercialisation de la santé, y compris à travers le mécanisme de semestre européen", estime Yves Hellendorff, secrétaire national CNE Non Marchand. "Mais chaque pays reste en capacité et en devoir de sauvegarder notre modèle de protection sociale universelle. C'est maintenant ou jamais. Nous ne voulons pas basculer dans le modèle nord-américain."
Des discours ont été prononcés à l'arrivée, notamment au sujet de la dégradation des soins de santé au sud de l'Europe, comme en Espagne. Des parlementaires européens ont signé une déclaration de principes par laquelle ils s'engagent, pour la prochaine législature, à défendre une santé accessible à tous. Une conférence européenne intitulée "Our Health is not for sale" sera donnée dans l'après-midi au Parlement européen avec l'intervention de représentants de mouvements sociaux de différents pays.
La manifestation a débuté devant le cabinet de la ministre fédérale de la Santé publique Maggie De Block, s'est prolongée dans le centre de Bruxelles et s'est terminée devant le Parlement européen, à la place du Luxembourg, où des stands étaient installés. Différentes banderoles et pancartes décoraient le cortège avec des messages du type "La commercialisation nuit gravement à la santé" ou "L'Europe libérale organise la panne générale". Les couleurs verte et rouge des syndicats dominaient largement, mais d'autres groupes étaient aussi présents comme des représentants des maisons médicales. "L'Europe, par son ADN de marché unique et de libéralisation, contribue à développer la commercialisation de la santé, y compris à travers le mécanisme de semestre européen", estime Yves Hellendorff, secrétaire national CNE Non Marchand. "Mais chaque pays reste en capacité et en devoir de sauvegarder notre modèle de protection sociale universelle. C'est maintenant ou jamais. Nous ne voulons pas basculer dans le modèle nord-américain." Des discours ont été prononcés à l'arrivée, notamment au sujet de la dégradation des soins de santé au sud de l'Europe, comme en Espagne. Des parlementaires européens ont signé une déclaration de principes par laquelle ils s'engagent, pour la prochaine législature, à défendre une santé accessible à tous. Une conférence européenne intitulée "Our Health is not for sale" sera donnée dans l'après-midi au Parlement européen avec l'intervention de représentants de mouvements sociaux de différents pays.