Les syndicats doivent relancer la concertation avec la direction du centre hospitalier de Jolimont, ont-ils indiqué à l'issue de la réunion. La direction du centre hospitalier de Jolimont - qui regroupe les hôpitaux de Tubize, Nivelles, Lobbes - a annoncé début décembre vouloir réorganiser plusieurs services. Les maternités et les services de pédiatrie de Lobbes et de Nivelles sont visés; les accouchements seront redirigés vers l'hôpital de Jolimont. Le Smur de Tubize est également menacé de fermeture.

Selon la direction, ces décisions anticipent des changements prévus par la ministre De Block dans les normes hospitalières, notamment une hausse du nombre d'accouchements nécessaires pour maintenir une maternité.

Selon le cabinet de la ministre, cependant, aucune décision n'a encore été prise à ce sujet. Il n'y aurait pas de raison pour le groupe Jolimont d'anticiper de nouvelles lois, comme l'ont appris les syndicats jeudi midi.

"Le chef de cabinet de la ministre a annoncé qu'il prendrait contact avec la direction (de l'hôpital) pour leur expliquer. Il doit également leur demander de jouer le jeu de la concertation sociale", a indiqué Claudia Reckinger, secrétaire permanente Setca pour le Brabant wallon, présente à la réunion.

Les délégués syndicaux vont désormais solliciter la direction de Jolimont pour prévoir un nouveau conseil d'entreprise extraordinaire.

"Le cabinet ne s'estime pas responsable. Mais le gouvernement fédéral annonce quand même des économies de 900 millions d'euros dans les soins de santé...", pointe néanmoins Mme Reckinger.

"D'une manière générale, les hôpitaux ont lu les mesures d'économies imposées au secteur. On sent bien que la tendance est à l'augmentation des normes actuelles", embraie Christian Masai, secrétaire national pour le Setca non-marchand, évoquant un certain "dialogue de sourds". "La ministre se base sur des études scientifiques et sur les pratiques dans d'autres pays européens. Mais il faut également tenir compte de l'accessibilité des soins de santé pour la population."

"On préfère connaître nos patientes, ce qui n'est pas possible dans de grosses structures. Nous sommes contre les usines à bébés", ont relevé plusieurs sages-femmes de l'hôpital de Nivelles rassemblées devant le cabinet de la ministre Maggie De Block, jeudi, lors d'une action syndicale pour le non-marchand. "Il faudra parfois rouler 40 voire 60 km pour trouver une maternité dans la région", ont également dénoncé leurs collègues de Lobbes, craignant un recul de l'accessibilité des soins.

Les syndicats doivent relancer la concertation avec la direction du centre hospitalier de Jolimont, ont-ils indiqué à l'issue de la réunion. La direction du centre hospitalier de Jolimont - qui regroupe les hôpitaux de Tubize, Nivelles, Lobbes - a annoncé début décembre vouloir réorganiser plusieurs services. Les maternités et les services de pédiatrie de Lobbes et de Nivelles sont visés; les accouchements seront redirigés vers l'hôpital de Jolimont. Le Smur de Tubize est également menacé de fermeture.Selon la direction, ces décisions anticipent des changements prévus par la ministre De Block dans les normes hospitalières, notamment une hausse du nombre d'accouchements nécessaires pour maintenir une maternité.Selon le cabinet de la ministre, cependant, aucune décision n'a encore été prise à ce sujet. Il n'y aurait pas de raison pour le groupe Jolimont d'anticiper de nouvelles lois, comme l'ont appris les syndicats jeudi midi."Le chef de cabinet de la ministre a annoncé qu'il prendrait contact avec la direction (de l'hôpital) pour leur expliquer. Il doit également leur demander de jouer le jeu de la concertation sociale", a indiqué Claudia Reckinger, secrétaire permanente Setca pour le Brabant wallon, présente à la réunion.Les délégués syndicaux vont désormais solliciter la direction de Jolimont pour prévoir un nouveau conseil d'entreprise extraordinaire."Le cabinet ne s'estime pas responsable. Mais le gouvernement fédéral annonce quand même des économies de 900 millions d'euros dans les soins de santé...", pointe néanmoins Mme Reckinger."D'une manière générale, les hôpitaux ont lu les mesures d'économies imposées au secteur. On sent bien que la tendance est à l'augmentation des normes actuelles", embraie Christian Masai, secrétaire national pour le Setca non-marchand, évoquant un certain "dialogue de sourds". "La ministre se base sur des études scientifiques et sur les pratiques dans d'autres pays européens. Mais il faut également tenir compte de l'accessibilité des soins de santé pour la population.""On préfère connaître nos patientes, ce qui n'est pas possible dans de grosses structures. Nous sommes contre les usines à bébés", ont relevé plusieurs sages-femmes de l'hôpital de Nivelles rassemblées devant le cabinet de la ministre Maggie De Block, jeudi, lors d'une action syndicale pour le non-marchand. "Il faudra parfois rouler 40 voire 60 km pour trouver une maternité dans la région", ont également dénoncé leurs collègues de Lobbes, craignant un recul de l'accessibilité des soins.