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La Fédération des hôpitaux privés de Belgique (FHPB) et la Coordination bruxelloise d'institutions sociales et de santé (CBI) ont déploré en particulier l'insuffisance du financement des services psychiatriques à Bruxelles, les troubles mentaux lourds étant plus fréquents en milieu urbain."Dans le cadre de la nouvelle politique de soins de santé mentale pour les enfants et les adolescents, nous avons dégagé 23 millions d'euros pour de nouveaux investissements. Bruxelles n'a certainement pas été oubliée et bénéficie de 3,9 millions d'euros (dont 1,9 million pour les situations de crise)", répond la porte-parole de Maggie De Block.L'hôpital psychiatrique Titeca et les autres institutions bruxelloises sont associées aux réunions sur le développement des réseaux de soins de santé mentale, indique-t-elle également."Parallèlement à cela, la ministre a dégagé 4,68 millions d'euros pour les soins et la prise en charge des patients présentant un double diagnostic, c'est-à-dire la combinaison d'une déficience mentale et d'un problème psychique", rappelle-t-elle. "Ces moyens supplémentaires permettront aux réseaux de renforcer leurs hôpitaux ou leurs équipes mobiles."