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" De plus en plus de jeunes souffrent de surpoids. Cela peut engendrer non seulement des problèmes psychologiques mais également de graves problèmes physiques ", explique la ministre Maggie De Block. " Pour éviter des problèmes d'obésité chronique, il est primordial de faire appel dès le plus jeune âge à une aide professionnelle. " " Les diététiciens sont très bien formés pour accompagner les enfants et les adolescents en surpoids ainsi que leurs parents. Plus la prise en soins nutritionnelle sera précoce, moins l'enfant subira les conséquences délétères de ce surpoids en terme de comorbidités et de qualité de vie ", explique Hélène Lejeune, présidente de l'Union professionnelle des diététiciens de langue française. "Ce remboursement offre aux enfants en surpoids et à leurs parents une vraie chance d'avoir un avenir en meilleure santé. Il s'agit d'une excellente nouvelle." La mesure est entrée en vigueur le 1er avril, mais n'a pas pu prendre effet avant le 4 mai. Les cabinets des diététiciens étaient en effet fermés à cause du coronavirus.Le remboursement s'applique à chaque jeune :• âgé de six à dix-sept ans ;• disposant d'une prescription de son médecin généraliste ou de son pédiatre ;• présentant un BMI élevé, compte tenu de son âge et de son sexe ;• pour maximum dix séances chez un diététicien au cours d'une période de deux ans.La ministre de la Santé a demandé à l'Inami de développer une approche pluridisciplinaire pour les enfants et les adolescents souffrant d'obésité et de surpoids. Cette approche existe déjà à petite échelle, mais elle est actuellement proposée sans encadrement et souvent à un prix trop élevé.Le nutri-score, introduit il y a un an par la ministre De Block, aide les consommateurs à faire des choix sains et encourage les producteurs à améliorer la qualité de leurs aliments. Il contribue également à sensibiliser les enfants à la valeur nutritionnelle de ce qu'ils mangent.