L'exécutif européen a déjà signé un contrat avec le duo BioNTech-Pfizer. Le contrat porte sur l'achat futur, si le vaccin est validé, de 200 millions de doses, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires.

La Commission n'a cependant pas encore signé de tel contrat avec l'Américaine Moderna, mais indique depuis plusieurs jours que les discussions sont proches d'aboutir.

L'exécutif européen a jusqu'ici signé, au nom des Etats membres, cinq contrats d'achat anticipé. Moderna serait le 6e.

L'objectif, depuis plusieurs mois, était de constituer au niveau européen un "portfolio" de candidats vaccins aux technologies différentes. Pour le moment, aucun n'a encore été validé et autorisé sur le marché.

L'EMA, l'Agence européenne des médicaments, évalue les données issues des essais en "rolling review", pour accélérer le processus, mais la validation se fera avec le même sérieux qu'habituellement, a encore répété la présidente de la Commission européenne. Pour les vaccins de Moderna et de BioNTech-Pfizer, "l'EMA est en contact quotidien avec son homologue américaine, la FDA", ajoute-t-elle.

Elle se réjouit que le portfolio actuel de candidats vaccins de l'UE comporte déjà "des vaccins couvrant quatre technologies différentes". Toujours sous réserve de validation finale de ces produits, une telle diversité sera "intéressante car certains pourraient fonctionner mieux que d'autres dans certaines catégories de population", explique-t-elle.

L'UE promet parallèlement de s'attaquer à un problème majeur: celui de la confiance de la population, sans l'adhésion de laquelle la vaccination n'a aucun sens. "La communication sera un défi, car le nombre de personnes qui sont méfiantes envers le futur vaccin augmente", a constaté Charles Michel, président du Conseil européen. La Commission travaille donc à une campagne, en soutien des Etats, a ajouté Ursula von der Leyen.

Les tests antigéniques rapides, que l'Europe veut voir utilisés en complément des PCR, plus couteux et lents, ont une nouvelle fois été abordés. "Nous allons établir un cadre commun pour les valider, sur base de critères de performance. Car il y en a qui apparaissent sur le marché mais pas avec la même qualité. Il faut une sensibilité du test d'au moins 80%", expose la présidente de la Commission.

Les dirigeants des 27, Emmanuel Macron en particulier, ont par ailleurs exprimé leur inquiétude quant à la période de Noël et des vacances, propices aux séjours de ski. "Beaucoup ont avancé qu'il serait bon d'avoir une position commune là-dessus", indique Alexander De Croo.

Belga

L'exécutif européen a déjà signé un contrat avec le duo BioNTech-Pfizer. Le contrat porte sur l'achat futur, si le vaccin est validé, de 200 millions de doses, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires. La Commission n'a cependant pas encore signé de tel contrat avec l'Américaine Moderna, mais indique depuis plusieurs jours que les discussions sont proches d'aboutir. L'exécutif européen a jusqu'ici signé, au nom des Etats membres, cinq contrats d'achat anticipé. Moderna serait le 6e. L'objectif, depuis plusieurs mois, était de constituer au niveau européen un "portfolio" de candidats vaccins aux technologies différentes. Pour le moment, aucun n'a encore été validé et autorisé sur le marché. L'EMA, l'Agence européenne des médicaments, évalue les données issues des essais en "rolling review", pour accélérer le processus, mais la validation se fera avec le même sérieux qu'habituellement, a encore répété la présidente de la Commission européenne. Pour les vaccins de Moderna et de BioNTech-Pfizer, "l'EMA est en contact quotidien avec son homologue américaine, la FDA", ajoute-t-elle. Elle se réjouit que le portfolio actuel de candidats vaccins de l'UE comporte déjà "des vaccins couvrant quatre technologies différentes". Toujours sous réserve de validation finale de ces produits, une telle diversité sera "intéressante car certains pourraient fonctionner mieux que d'autres dans certaines catégories de population", explique-t-elle. L'UE promet parallèlement de s'attaquer à un problème majeur: celui de la confiance de la population, sans l'adhésion de laquelle la vaccination n'a aucun sens. "La communication sera un défi, car le nombre de personnes qui sont méfiantes envers le futur vaccin augmente", a constaté Charles Michel, président du Conseil européen. La Commission travaille donc à une campagne, en soutien des Etats, a ajouté Ursula von der Leyen. Les tests antigéniques rapides, que l'Europe veut voir utilisés en complément des PCR, plus couteux et lents, ont une nouvelle fois été abordés. "Nous allons établir un cadre commun pour les valider, sur base de critères de performance. Car il y en a qui apparaissent sur le marché mais pas avec la même qualité. Il faut une sensibilité du test d'au moins 80%", expose la présidente de la Commission. Les dirigeants des 27, Emmanuel Macron en particulier, ont par ailleurs exprimé leur inquiétude quant à la période de Noël et des vacances, propices aux séjours de ski. "Beaucoup ont avancé qu'il serait bon d'avoir une position commune là-dessus", indique Alexander De Croo.Belga