...

L'objectif est d'arriver à un taux de non-conventionnement de 40%. S'il est atteint, les patientes des sages-femmes conventionnées comme non-conventionnées seront remboursées de la même manière, à 100%. Pour l'instant, pour des soins chez une non-conventionnées, le remboursement n'est que de 75%. L'Union professionnelle des sages-femmes belges (UPSFB) enchaîne les rencontres depuis plusieurs semaines pour avancer les arguments en faveur d'un déconventionnement de masse, dans un secteur traditionnellement largement conventionné (97-98%). "Pas mal d'hôpitaux se posent la question d'autoriser les sages-femmes à se déconventionner" et "de nombreuses membres l'ont déjà fait depuis hier/lundi", indique-t-on du côté de l'UPSFB. L'Union rencontrera son homologue flamande mercredi matin, mais "on est sur la même longueur d'onde", affirme-t-elle. L'Union flamande des sages-femmes (Vlaamse Beroepsorganisatie van Vroedvrouwen, VBOV) a en effet également appelé ses membres au déconventionnement. Une réunion entre les unions et le cabinet de la Santé, Frank Vandenbroucke, aura lieu mardi prochain, à 15h. Les sages-femmes ont jusqu'au 26 mars pour se déconventionner. Un comptage de l'Inami aura lieu de 27 afin de connaître le taux et les suites à donner au mouvement.