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Andrea Farkas Patenaude, psychologue à la Cancer Genetics and Prevention Clinic du Dana-Farber Cancer Institute à Boston et auteure d'un livre totalement consacré à ce sujet, Prophylactic Mastectomy: Insights from Women who Chose to Reduce their Risk (Mastectomie prophylactique : vues de femmes qui ont choisi de réduire leur risque) (édition Praeger Books, 2012), rappelle que le problème est plus complexe qu'il n'y parait pour certains. En dehors des effets physiques de la chirurgie, celle-ci peut avoir un sérieux impact émotionnel et psychologique. Pour elle, " une femme à haut risque qui envisage cette chirurgie doit mettre dans la balance ses peurs, son investissement émotionnel, physique et sexuel dans ses seins, ses circonstances de vie, ses ressources, les préoccupations de sa famille et ses alternatives de dépistage avant de décider comment gérer au mieux son risque accru de cancer ". Elle détaille notamment dans son livre le cas de 21 femmes qui ont fait procéder à une mastectomie préventive. On peut en effet craindre, ajouterions-nous, que l'exemple hyper-médiatisé d'Angela Jolie pousse certaines femmes à agir sans cette indispensable réflexion approfondie préalable.