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Avec 83,87% des médecins engagés, observe le généraliste de Courcelles, " la population trouvera sans difficulté à se faire soigner au tarif de l'accord. Cela signifie aussi que les cris d'alarme et les pressions exercées sur les médecins non engagés, notamment par des initiatives législatives, n'ont pas lieu d'être. L'accessibilité des soins n'est pas mise en péril, du moins par les médecins ".Lemye estime que " la volonté des mutuelles de supprimer des pans entiers d'espaces de libertés, notamment pour les médecins engagés partiellement risque d'avoir pour conséquence de pousser ces médecins vers la voie du désengagement et d'ainsi compromettre le système d'accord ".Autre danger qui guette les futurs accords médico-mut est le refus pour les médecins d'entrer encore dans un système qui n'aurait peu ou prou que des contraintes." Nous vivons dans le seul pays où la médecine privée est vue comme le diable en personne et où l'on considère qu'il vaut mieux entrer dans la voie du rationnement pour tous plutôt que de ménager une soupape constituée par d'autres sources de financement. "Comme les suppléments? Le Dr Lemye note que " certes, la crise budgétaire entraîne la nécessité de faire des économies mais si, parallèlement, on refuse que les patients qui en ont les moyens et qui ont des exigences particulières - qui, de surcroît, paient des assurances privées pour la plupart ? contribuent davantage au coût de leurs soins, le système ne peut que se précipiter dans le mur ".Les disciplines qui se déconventionnent en masse ? Pour Lemye, il faut y voir l'impossibilité d'encore vivre selon les tarifs des accords.