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Mais si on a un infarctus pendant que l'on est hospitalisé pour une autre cause on a dix fois plus de chance d'en mourir. C'est le constat qu'eux-mêmes qualifient de surprenant de chercheurs de l'University of North Carolina School of Medicine, auteurs de la première étude qui a systématiquement analysé les résultats de patients hospitalisés pour d'autres raisons et victimes d'un infarctus de type STEMI à l'hôpital même. Ils trouvent un taux de survie de 96% chez les patients victimes d'un infarctus de type STEMI hors de l'hôpital, mais de 60% à peine pour ceux faisant ce même type d'infarctus à l'hôpital même. Cette différence spectaculaire peut s'expliquer en partie par le fait que les patients victimes d'un infarctus à l'hôpital sont en moyenne plus âgés et plus malades que ceux frappés à l'extérieur de l'hôpital. Mais même après ajustement pour ces variables, il reste une différence importante de survie entre ces deux groupes de patients. Les auteurs émettent l'hypothèse de réactions plus promptes des médecins et du personnel fae à des patients venant de l'extérieur avec un infarctus. (référence : Dai X et al. J Am Heart Assoc. 2013;2:e000004)