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Il s'agit d'une mesure qui avait été prise dans l'accord médico-mutualiste de 2015. 2,8 millions d'euros avaient été attribués aux neurologues et neurologues pédiatriques. Le Comité technique médical avait formulé une proposition au début du mois de mars 2015. Elle avait été approuvée en septembre de cette année par la Commission nationale médico-mutualiste mais il aura fallu attendre jusqu'à la fin juillet 2016 pour que le ministre du budget donne un avis positif.La nomenclature adaptée a été publiée fin novembre 2016 dans un AR publié au Moniteur. Pour les neurologues, la valeur de l'honoraire pour la prestation 102675 (pour les médecins accrédités, pour les non-accrédités il s'agit du code 102174) passe de N20 à N21. Concrètement cela signifie qu'ils peuvent demander 68,27 euros (accrédités) et 63,39 euros (non-accrédités).Pour acter ces prestations, il faut obligatoirement rédiger un rapport écrit et l'adresser au médecin traitant.Tant l'Absym que l'ASGB (Cartel) ont dénoncé le retard dans l'application de cette mesure. Pour l'Absym, il s'agit d'une mesure d'économies qui ne dit pas son nom. Il demande la suppression de ces avis inutiles. "Le représentant du ministre du budget été présent au Comité de l'assurance lors de l'approbation de la mesure. S'il avait eu des objections à émettre, il aurait pu les faire entendre à ce moment", commente Marc Moens (Absym).Une série d'autres mesures prises lors du même accord sont toujours dans les méandres administratives. Les gériatres attendent, par exemple, toujours la suppression de l'interdiction de cumuler les honoraires de surveillance avec une série de prestations techniques. Et le projet de revaloriser la visite d'un spécialiste à un patient résident en maison de repos prend la poussière.PS: Le même AR spécifie aussi qu'un neuropédiatre peut réaliser un examen d'un patient hospitalisé en service E, demandé par un pédiatre qui exerce la surveillance de l'enfant (moins de 15 ans).