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Des conseils de diététique, des programmes d'arrêt du tabagisme, les complications éventuelles survenant après une intervention superflue ainsi que les traitements de fécondation in vitro (FIV) peuvent être entièrement retirés du paquet de base de l'assurance maladie, estiment les Néerlandais interrogés. En revanche, la majorité des assurés souhaite être remboursée des soins d'orthodontie, de physiothérapie, du vaccin contre la grippe, des soins dentaires, de leurs paires de lunettes et de lentilles de contact. Chaque année, le gouvernement des Pays-Bas examine la couverture du paquet de base de l'assurance maladie, notamment pour maintenir sous contrôle les coûts du secteur des soins de santé. Dans cette optique, les citoyens néerlandais ont de plus en plus voix au chapitre. Dans ce cas précis, le Nivel a interrogé les membres du Panel d'assurés (Verzekerdenpanel) afin qu'ils puissent donner leur avis sur la couverture et le programme d'économies du paquet de base. Le 'fauteur', le payeur Pour de nombreux assurés, une intervention du paquet de base ne représente pas une manière acceptable de faire des économies. Ils plaident davantage pour des mesures à améliorer par l'assurance maladie. Une contribution plus élevée de leur part ou une hausse des primes ne récoltent pas vraiment leurs faveurs. La base d'un ajustement du paquet de base se situe entre ces deux extrêmes. Plus les mesures auront des conséquences sur le portefeuille des assurés, moins elles seront jugées acceptables. Ils sont en grande majorité favorables à la suppression des soins donnés après un choix des patients - comme par exemple les complications survenant après une opération superflue, des conseils de diététique, des programmes d'arrêt du tabagisme ou des traitements de FIV. Pour d'autres, il n'est pas nécessaire d'ajuster ces coûts, lit-on dans les résultats de l'enquête.