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Cette reconnaissance permettrait à l'UNB d'entrer pleinement dans le champ d'application de la loi Colla de 1999, qui règle les "pratiques non conventionnelles dans les domaines de l'art médical, de l'art pharmaceutique, de la kinésithérapie, de l'art infirmier et des professions paramédicales".L'Union des Naturopathes souhaite ainsi jouir de la même reconnaissance que celle déjà accordée aux associations d'homéopathes ou d'ostéopathes notamment.L'UNB avait entamé les démarches en vue de sa reconnaissance sous la précédente législature. L'ancienne ministre de la Santé, Laurette Onkelinx, lui avait confirmé en mars 2014 que son dossier était "administrativement complet" et répondait "à toutes les conditions" définies par arrêté royal, assure l'association.Mais Mme Onkelinx avait toutefois demandé à l'UNB de communiquer "un document supplémentaire, non mentionné dans les textes de loi" au moment de la remise du dossier, à savoir "la liste détaillée des actes posés par les naturopathes", précise l'UNB.Ce document "a été adressé à l'actuelle ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, par courrier du 06/03/2015". Mais cela n'a pas débouché sur la reconnaissance espérée.Selon l'UNB, la ministre De Block a rejeté la demande "sans aucun motif" et "sans concertation", mentionnant "qu'en exécution de l'accord de gouvernement, la loi Colla fera l'objet d'une révision complète". Elle demandait en conséquence à l'UNB de "bien vouloir patienter jusqu'à ce que la loi Colla soit évaluée"."Autrement dit, il est demandé à l'union professionnelle des naturopathes d'attendre le temps que la loi soit complètement remise en cause et ainsi réserver le monopole de la pratique de la santé aux seuls professionnels de santé actuellement reconnus", conclut l'UNB.La naturopathie regroupe l'ensemble des pratiques visant à aider l'organisme à guérir "de lui-même par des moyens exclusivement naturels".