Ce point de contact devait être opérationnel à partir du 1er janvier 2018, explique l'Inami. Les mutuelles ont toutefois activé le plan d'action bien que l'on travaille encore à l'élaboration d'un protocole en vue du traitement des plaintes.

L'idée d'un point de contact contre la fraude et le gaspillage dans les soins de santé a été lancée par la ministre de la Santé Maggie De Block à l'automne 2016. Les mutuelles y étaient favorables et citaient l'exemple des Pays-Bas où le système fonctionne bien, selon elles. L'assurance maladie espère, quant à elle, récupérer chaque année jusqu'à 25 millions d'euros en exerçant des contrôles plus stricts.

Les affiliés pouvaient déjà signaler auprès de leur mutuelles les cas de fraudes éventuelles. La Mutualité chrétienne a ainsi traité au cours des cinq dernières années 274 dossiers, permettant de récupérer 980.000 euros, selon celle-ci. Désormais, les points de contact entre les diverses mutualités ont été uniformisés. "Il peut s'agir par exemple de prestations qui sont effectuées avant 18h00 mais qui sont néanmoins facturées au tarif du soir", explique le patron de la Mutualité chrétienne, Luc Van Gorp. Autres exemples: des analyses superflues ou encore des prestataires de soins qui facturent à la journée alors qu'ils ne viennent pas tous les jours.

Le patron de la Mutualité chrétienne insiste toutefois sur le fait que ce point de contact n'est pas là pour "générer du clic", une critique exprimée par l'Absym lorsque l'idée avait été lancée en 2016. Un point de vue que son président Marc Moens maintient d'ailleurs.

"Nous ne tolérons aucun abus mais qui va dire quand et chez quel patient il est question de fraude lors de certains traitements? Vous devez connaître le contexte. Cela ne doit pas devenir une chasse aux sorcières. Ce n'est pas noir ou blanc comme lorsque vous roulez à 130km/h sur l'autoroute", souligne Marc Moens.

L'Inami collabore activement avec le point de contact. L'assurance maladie-invalidité met la dernière main avec les mutuelles au protocole encadrant le traitement et le renvoi des dossiers et des signalements. Le plan d'action en matière de contrôle des soins de santé aura également un successeur pour la période 2018-2020. "Le point de contact en fera de toute façon à nouveau partie, à la demande des mutuelles et de la nôtre", indique le porte-parole de l'Inami.

Ce point de contact devait être opérationnel à partir du 1er janvier 2018, explique l'Inami. Les mutuelles ont toutefois activé le plan d'action bien que l'on travaille encore à l'élaboration d'un protocole en vue du traitement des plaintes.L'idée d'un point de contact contre la fraude et le gaspillage dans les soins de santé a été lancée par la ministre de la Santé Maggie De Block à l'automne 2016. Les mutuelles y étaient favorables et citaient l'exemple des Pays-Bas où le système fonctionne bien, selon elles. L'assurance maladie espère, quant à elle, récupérer chaque année jusqu'à 25 millions d'euros en exerçant des contrôles plus stricts. Les affiliés pouvaient déjà signaler auprès de leur mutuelles les cas de fraudes éventuelles. La Mutualité chrétienne a ainsi traité au cours des cinq dernières années 274 dossiers, permettant de récupérer 980.000 euros, selon celle-ci. Désormais, les points de contact entre les diverses mutualités ont été uniformisés. "Il peut s'agir par exemple de prestations qui sont effectuées avant 18h00 mais qui sont néanmoins facturées au tarif du soir", explique le patron de la Mutualité chrétienne, Luc Van Gorp. Autres exemples: des analyses superflues ou encore des prestataires de soins qui facturent à la journée alors qu'ils ne viennent pas tous les jours. Le patron de la Mutualité chrétienne insiste toutefois sur le fait que ce point de contact n'est pas là pour "générer du clic", une critique exprimée par l'Absym lorsque l'idée avait été lancée en 2016. Un point de vue que son président Marc Moens maintient d'ailleurs. "Nous ne tolérons aucun abus mais qui va dire quand et chez quel patient il est question de fraude lors de certains traitements? Vous devez connaître le contexte. Cela ne doit pas devenir une chasse aux sorcières. Ce n'est pas noir ou blanc comme lorsque vous roulez à 130km/h sur l'autoroute", souligne Marc Moens.L'Inami collabore activement avec le point de contact. L'assurance maladie-invalidité met la dernière main avec les mutuelles au protocole encadrant le traitement et le renvoi des dossiers et des signalements. Le plan d'action en matière de contrôle des soins de santé aura également un successeur pour la période 2018-2020. "Le point de contact en fera de toute façon à nouveau partie, à la demande des mutuelles et de la nôtre", indique le porte-parole de l'Inami.