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" Cette année, la Journée mondiale sans tabac met à l'honneur le thème de " la santé pulmonaire ". C'est l'occasion pour notre commission Tabac, soutenue par la Région Wallonne et la Région Bruxelloise, de rappeler aux médecins généralistes à la fois la démarche de prise en charge et les outils et services développés pour les aider ", communique la SSMG. "Les médecins généralistes sont en effet en première ligne pour dépister, conseiller, accompagner les patients fumeurs à l'occasion d'une sinusite, d'un examen sportif, d'un infarctus, d'une grossesse ou de toute autre consultation. "L'encodage du statut tabagique dans le dossier médical (DMI) du patient est une prérogative essentielle pour la prise en charge et est même un critère obligatoire de DMG. Y ajouter un score de Fagerström voire le score de Fagerström simplifié en deux questions permet d'évaluer rapidement la dépendance nicotinique. Dans le but de rendre cet acte le plus efficient possible, la Commission tabac travaille à l'uniformisation de cet encodage du tabagisme dans les principaux DMI." Le conseil minimal est également très important: l'efficacité de cette simple question, systématisée à tous les patients fumeurs (" Fumez-vous ? Si vous le désirez je suis disponible pour vous aider à arrêter... ") permet, si elle est répétée, un nombre non négligeable de sevrages (niveau de preuve B). Un code tabacologie permet au médecin de valoriser le temps consacré à des consultations réalisées dans le cadre de l'aide au sevrage tabagique", rappelle la commission Tabac, dirigée par le Dr Jean-Baptiste Lafontaine.La commission propose depuis plus de dix ans des animations pour GLEMs et dodécagroupes (www.tabac.ssmg.be). Elle a également créé le service Docs to Docs qui permet à chaque médecin de contacter personnellement deux médecins experts de la commission tabac pour répondre à ses questions. Enfin, la structure développe actuellement un digital learning, parcours de formation interactif qui sera disponible au dernier trimestre 2019 et sera accrédité en ligne.Aux médecins qui ne souhaitent pas prendre en charge les demandes de sevrage tabagique, la commission tabac recommande de ne pas hésiter à référer vers un tabacologue en consultant l'annuaire des tabacologues du Farès. Les prestataires tabacologues non-médecins n'ayant pas la possibilité de prescrire des médicaments utiles dans l'aide au sevrage tabagique (substituts nicotiniques, varénicline, etc), la Commission tabac recommande de travailler en collaboration avec le tabacologue.