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Les médicaments biosimilaires sont commercialisés après l'expiration des brevets de leurs pendants de marque. Ils sont thérapeutiquement équivalents à ceux-ci et sont vendus à un prix sensiblement inférieur. L'Agence européenne des Médicaments (EMA) garantit leur qualité, leur sécurité et leur efficacité. Febelgen estime que les médecins, les hôpitaux et l'INAMI doivent davantage opter pour les biosimilaires. Pour le moment, il existe trois médicaments de ce type sur le marché belge, mais ceux-ci ne sont que très peu utilisés, "en comparaison à de nombreux pays étrangers", selon Febelgen. "Il y a plusieurs problèmes", selon le porte-parole de Febelgen, Olivier Remels. "Les médecins ne reçoivent pas la bonne information. Nous voyons se produire aujourd'hui la même chose qu'il y a quelques années lorsque les génériques ont été introduits. Il y avait aussi des doutes quant à la qualité et la sécurité. Il n'est donc pas surprenant que des médecins hésitent à en prescrire. De plus, les autorités belges rendent parfois plus difficile l'accès au marché en introduisant des exigences supplémentaires pour les procédures de remboursement."Les auditeurs présents au symposium plaident donc pour la diffusion d'informations plus justes, autant par les entreprises que les autorités. Ces dernières doivent également faciliter la procédure pour autoriser les produits sur le marché belge après que l'EMA les ait approuvés.