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Le quotidien algérien El Watan parle à ce égard d' " une véritable bombe à retardement ". Et de préciser que la lourde charge des maladies non transmissibles, l'hypertension artérielle, le diabète et les maladies cardio-vasculaires, pèse sérieusement sur les dépenses de santé publique. C'est le véritable cri d'alarme lancé lors d'un congrès en Algérie. On y a cité une étude datant de l'année dernière, menée sur 1 059 patients et qui montre que 32% de cette population est hypertendue, 46% souffrent d'obésité, 16% sont diabétiques et 14,7% pré-diabétiques. De plus, la moitié des diabétiques sont méconnus. Le tabagisme est par ailleurs, bien plus encore que dans le monde industrialisé, un problème majeur dans les sociétés concernées. Cette situation, exposée pour l'Algérie, s'applique évidemment aussi à la plupart des pays du tiers monde, qui n'ont évidemment pas les moyens de nos sociétés occidentales de combattre ces fléaux.