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Ce n'est pas seulement parce que les étudiants le demandent mais aussi parce que les universités ont peur des contestations en justice, précise le quotidien flamand. C'est ce que montre une enquête menée auprès des cinq universités flamandesElles font toutes état d'une baisse des examens oraux, mais celle-ci est particulièrement nette à la KULeuven et à l'UHasselt, où le nombre d'examens oraux a baissé de 15%. " Les choix multiples, les publications et les examens écrits ont pris le dessus ", déclare le vice-recteur chargé de la politique de l'enseignement à la KULeuven.Et d'ajouter : " Il y a dix ans les épreuves écrites ne représentaient que 30% du total, alors qu'aujourd'hui nous sommes autour des 45%. Cette évolution se fait aux dépens des examens oraux qui sont tombés à 40% ". Comme mentionné plus haut la crainte des contestations en justice joue un rôle important à cet égard : en 2012, 345 jeunes se sont adressés au Conseil pour la contestation des examens.