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La Commission a transmis ses estimations de quotas pour la rentrée prochaine en médecine, et qui concernent les étudiants qui achèveront leur master en 2029. Du côté francophone, le nombre est fixé à 929 et à 1.144 du côté néerlandophone. Avec le taux de déperdition, ces chiffres passeraient à respectivement 992 et 1.391. Le 20 avril dernier, en application de la loi qui règle le problème des numéros Inami qui empoisonnait les relations entre les deux Communautés depuis des décennies, le ministre a indiqué qu'il se concerterait avec le gouvernement flamand pour augmenter les quotas qui lui sont attribués. La disposition légale vaut pour la seule Flandre qui a décidé la semaine dernière d'ouvrir 1.600 places en médecine pour l'année académique prochaine. "Des deux côtés de la frontière linguistique, il faut respecter la législation", a-t-il souligné jeudi à la Chambre. "On a augmenté fortement l'an dernier les quotas et, cette année, on continuera.".Sur le papier, les chiffres annoncés pour la rentrée à venir traduisent en effet une augmentation. Mais aux yeux de Mme Fonck, c'est un leurre car dans les faits, les quotas du côté francophone ces dernières années tournaient autour des 940 unités. "La pénurie est là, sur l'ensemble du pays et vous prenez en compte la Flandre. C'est tant mieux mais je vous demande que vous preniez également en compte la pénurie du côté francophone", a lancé Mme Fonck. "Le secteur est sous tension et les indicateurs sont inquiétants, tant du côté néerlandophone que du côté francophone".Mercredi, des députés du CD&V et de la N-VA ont plaidé au parlement flamand pour la suppression de la tutelle fédérale sur les numéros Inami. A leurs yeux, c'est la Communauté flamande qui est la mieux placée pour évaluer le nombre de médecins adéquat et résorber la pénurie.BELGA