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Des centaines de camionnettes prennent la route chaque jour pour livrer les médicaments à l'une des 4.700 pharmacies du pays, illustre l'association, membre de Comeos, la fédération du commerce et des services. Elle gère un stock de 250 millions de médicaments par an.La distribution quotidienne que l'ANGR assure est toutefois menacée, alerte l'organisation. "Les distributeurs reçoivent un prix déterminé par la loi pour les médicaments qu'ils fournissent. Et c'est là que réside le problème: le prix fixe n'évolue pas en fonction de la hausse des coûts. Ces dernières années, cette évolution préoccupante s'est accélérée", s'inquiète-t-elle.Selon les distributeurs, les coûts d'exploitation ont augmenté de 10% depuis début 2021, tandis que leur rémunération est restée au même niveau. Cela signifie que pour une livraison de 1.000 euros, la marge du grossiste-répartiteur était de 4 euros en 2016 et n'était plus que de 2 euros en 2020. En 2023, le secteur enregistrera une perte de 2 euros, met-il en garde, prévenant que "le modèle particulièrement performant de distribution des médicaments dans notre pays est menacé".Les distributeurs de médicaments en appellent donc au fédéral afin de recevoir une rémunération pérenne pour leurs prestations.Belga