Selon le rapport annuel 2015 de l'Inami, la nouvelle politique de contrôle du SECM (Service d'évaluation et de contrôle médicaux), passée du contrôle de dossiers individuels à des contrôles thématiques menés à l'échelon national, a permis une augmentation des montants remboursés volontairement par les dispensateurs de soins. En effet, on passe de 4,2 millions euros de remboursement volontaire en 2014 à 6,9 millions euros.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, le SECM voit dans cette nouvelle politique de contrôle, qui "découle inévitablement des mesures d'économie et de la réduction du personnel du SECM", le fait que celle-ci "contribue aussi à un contrôle uniforme de tous les dispensateurs de soins belges d'une même discipline", tout en accentuant l'effet dissuasif sur les autres dispensateurs de soins.

Soulignons encore une fois ces cas où, de bonne foi, le dispensateur a attesté erronément des prestations. Le constat d'infraction n'entraîne pas alors d'ouverture d'une procédure administrative mais l'envoi d'un avertissement avec, le cas échéant, le remboursement volontaire des prestations indues.

Selon la répartition détaillée dans le rapport du SECM publié dans la foulée, on voit que les médecins généralistes ont retourné 67,418 euros l'année dernière (1,3% de la somme des remboursements volontaires) contre 1,48 million d'euros pour les médecins spécialistes (27,7%). Tandis que tous les hôpitaux ont accepté de rendre 2,4 millions d'euros.

En 2015, le montant total des indus constatés est de 11,59 millions.

Incapacité longue durée

En ce qui concerne le Service indemnité, celui-ci épingle une forte hausse des malades longue durée (en incapacité de travail depuis plus d'un an) en 2015: de 343.926 personnes ayant le statut d'invalides en 2014, on est passés à 370.408 personnes en 2015. L'augmentation du nombre d'invalides s'était déjà fait particulièrement sentir en 2014, année où le nombre d'invalides avait augmenté de 22.165 unités par rapport à 2013, soit une augmentation de 7,40% (par rapport aux 5% des années précédentes).

Le service indemnité avance diverses explications à ce phénomène, comme le vieillissement de la population, la poursuite de l'augmentation de nouvelles pathologies parmi lesquelles les troubles musculosquelettiques et les problèmes psychiques, le changement au niveau d'autres règlementations (accès au chômage, par exemple) et le suivi de l'incapacité.

Au rayon solutions, le service de l'Inami propose de "tout mettrre en oeuvre pour accompagner les malades longue durée vers un retour sur le marché du travail." On là retrouve les chevaux de bataille de Maggie De Block: trajet de réinsertion professionnelle (3.157 trajets en cours en 2015, contre 1.889 en 2014) et reprise partielle du travail (c'est le cas pour 39.787 personnes en 2015, contre 34.253 en 2014).

D'autres chiffres clés sont épinglés dans ce rapport annuel, qui mettent en valeur la diligence avec laquelle les services de l'Inami suivent les prescriptions budgétaires de la ministre, notamment les économies (115 millions d'euros) réalisées grâce aux diminutions de prix des médicaments , ou encore le pourcentage ( 80 %) de consultations attestées en tiers payant chez le médecin généraliste pour des bénéficiaires de l'intervention majorée.

Selon le rapport annuel 2015 de l'Inami, la nouvelle politique de contrôle du SECM (Service d'évaluation et de contrôle médicaux), passée du contrôle de dossiers individuels à des contrôles thématiques menés à l'échelon national, a permis une augmentation des montants remboursés volontairement par les dispensateurs de soins. En effet, on passe de 4,2 millions euros de remboursement volontaire en 2014 à 6,9 millions euros. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, le SECM voit dans cette nouvelle politique de contrôle, qui "découle inévitablement des mesures d'économie et de la réduction du personnel du SECM", le fait que celle-ci "contribue aussi à un contrôle uniforme de tous les dispensateurs de soins belges d'une même discipline", tout en accentuant l'effet dissuasif sur les autres dispensateurs de soins.Soulignons encore une fois ces cas où, de bonne foi, le dispensateur a attesté erronément des prestations. Le constat d'infraction n'entraîne pas alors d'ouverture d'une procédure administrative mais l'envoi d'un avertissement avec, le cas échéant, le remboursement volontaire des prestations indues.Selon la répartition détaillée dans le rapport du SECM publié dans la foulée, on voit que les médecins généralistes ont retourné 67,418 euros l'année dernière (1,3% de la somme des remboursements volontaires) contre 1,48 million d'euros pour les médecins spécialistes (27,7%). Tandis que tous les hôpitaux ont accepté de rendre 2,4 millions d'euros.En 2015, le montant total des indus constatés est de 11,59 millions.En ce qui concerne le Service indemnité, celui-ci épingle une forte hausse des malades longue durée (en incapacité de travail depuis plus d'un an) en 2015: de 343.926 personnes ayant le statut d'invalides en 2014, on est passés à 370.408 personnes en 2015. L'augmentation du nombre d'invalides s'était déjà fait particulièrement sentir en 2014, année où le nombre d'invalides avait augmenté de 22.165 unités par rapport à 2013, soit une augmentation de 7,40% (par rapport aux 5% des années précédentes). Le service indemnité avance diverses explications à ce phénomène, comme le vieillissement de la population, la poursuite de l'augmentation de nouvelles pathologies parmi lesquelles les troubles musculosquelettiques et les problèmes psychiques, le changement au niveau d'autres règlementations (accès au chômage, par exemple) et le suivi de l'incapacité.Au rayon solutions, le service de l'Inami propose de "tout mettrre en oeuvre pour accompagner les malades longue durée vers un retour sur le marché du travail." On là retrouve les chevaux de bataille de Maggie De Block: trajet de réinsertion professionnelle (3.157 trajets en cours en 2015, contre 1.889 en 2014) et reprise partielle du travail (c'est le cas pour 39.787 personnes en 2015, contre 34.253 en 2014).D'autres chiffres clés sont épinglés dans ce rapport annuel, qui mettent en valeur la diligence avec laquelle les services de l'Inami suivent les prescriptions budgétaires de la ministre, notamment les économies (115 millions d'euros) réalisées grâce aux diminutions de prix des médicaments , ou encore le pourcentage ( 80 %) de consultations attestées en tiers payant chez le médecin généraliste pour des bénéficiaires de l'intervention majorée.