...

L'UBC constate que la dernière ligne droite vers la régularisation des médecines non-conventionnelles " est rythmée depuis un certain temps déjà par la campagne très défensive menée par les médecins, soutenus par les doyens des facultés de médecine ". L'ABSyM organise demain une réunion rassemblant l'Ordre des médecins, les doyens et toutes les organisations qui s'opposent à la reconnaissance des médecines alternatives en Belgique. L'UBC " regrette ce manque de respect de la part de l'Absym vis-à-vis de la chiropraxie et appelle à la collaboration et au dialogue, dans l'intérêt du patient ". " Le débat relatif aux médecines non conventionnelles est totalement sorti de son cadre et est envenimé par les seules déclarations des soi-disant porte-parole du corps médical ", affirme Thyl Duhameeuw, président de l'UBC. " Il est hallucinant de constater que les opposants à la mise en place de la loi Colla vont encore tenir un conseil unilatéral à huis clos. Nous souhaiterions ouvrir le dialogue et instaurer un débat serein, avec les partisans et les opposants du projet, et ce dans un contexte digne de la médecine et dont l'objectif primordial est l'intérêt du patient. " " L'action organisée demain par l'Absym dépasse l'entendement ", martèle l'UBC. " Nous souhaiterions participer à la discussion de l'Absym, à condition de se baser sur des arguments pertinents et de cesser de s'inspirer uniquement d'un instinct d'auto-préservation ", ajoute Thyl Duhameeuw. Il rappelle que " la profession chiropratique a clairement développé en Belgique une identité propre et s'est déjà bien positionnée en tant que thérapie à part entière. La chiropraxie a ainsi évolué pour obtenir une certaine légitimité au sein des soins de santé conventionnels, une légitimité soutenue par une recherche scientifique qui démontre l'efficacité de la manipulation dans le traitement des douleurs de nuque et des maux de dos ". Les chiropractors " s'appuient sur une organisation professionnelle et sont prêts à être pleinement intégrés dans le système belge de soins de santé ". Ils comptent donc sur la Ministre Onkelinx et son cabinet " pour tenir compte des avis de la chambre 'chiropraxie' et de la commission paritaire et supposent bien que, dans l'intérêt du patient souffrant du dos ou de la nuque, ils sauront prendre la meilleure décision ".