...

Cette commission nationale a pour mission d'établir, tous les deux ans, un rapport sur la base des documents d'enregistrement complétés par les médecins qui ont pratiqué une interruption volontaire de grossesse. Des informations importantes, car elles livrent des données sociodémographiques, psychosociales et médicales qui permettent de mieux cerner les circonstances dans lesquelles les femmes recourent à un avortement. En 2011, dernière année pour laquelle des statistiques ont été publiées, 20.000 IVG avaient été déclarées. Depuis, plus aucun chiffre n'a été publié car ces données doivent d'abord être validées par la commission nationale d'évaluation qui, virtuellement, n'existe plus faute de combattants, les appels aux candidats successifs, publiés au Moniteur, n'ayant pas attiré suffisamment d'amateurs pour renouveler l'instance. Cette situation va toutefois évoluer prochainement, assure le cabinet de Maggie de Block. "La commission sera à nouveau nommée par le conseil des ministres et les chiffres pourront alors être publiés, ce qui était prévu de longue date", précise une porte-parole selon qui les conditions de nomination strictes imposées par la loi sont à l'origine de ce délai.