"Quand la vague du Covid19 a touché l'Italie, nous avons regardé cela d'une manière inquiète mais nous n'avons pas tout de suite compris que l'eau s'est retiré de nos plages sanitaires ", commentent les Drs Jean-Marc Desmet (membre du CA) et Georges Cornet (président) du GNFB. "Nous avons pris des mesures fortes. Nous espérons qu'elles limiteront au maximum l'impact sur la population générale qui doit rester bien confinée et se rassurer pour elle-même car la majorité des gens n'auront que très peu de conséquences."

"Les hôpitaux ont pris conscience de la nécessité de se préparer sans savoir si nous vivrions un scénario à l'italienne dans les hôpitaux. Ce travail colossal dans les hôpitaux n'a pas permis d'étudier attentivement les besoins spécifiques de services comme la dialyse. Les professionnels du secteur se sont donc concertés sur la question pour auditer la situation et proposer des mesures. Nous pensons qu'il y a un risque d'atteindre rapidement la saturation de nos services. Il faut tester, identifier, écarter, confiner et protéger", prévenait déjà le GNFB le 20 mars (lire sur www.lejournaldumedecin.com)

Le GNFB pointe les défis bien particuliers des services de dialyse.

Ils ont des enjeux très complexes,

· nécessité absolue de la poursuite des traitements continus de leurs patients à l'hôpital pour la plupart d'entre eux ;

· patients présentant un profil particulièrement à risques ;

· technique qui nécessite une expertise non remplaçable de son personnel infirmier.

"Pour ces services, il est donc essentiel d'agir avec vigueur, rigueur et rapidité face à cette situation si on ne veut pas rajouter une crise dans la crise. Personne ne pourra venir nous aider. Durant cette crise, nous resterons seuls sur ce bateau ", prévient le groupement.

Les préoccupations du GNFB s'étendent bien entendu aux autres services hautement qualifiés que sont les services d'urgence, les soins intensifs et les soins infirmiers de premières lignes.

" Notre expérience en tant que centre spécialisé, nous a permis d'identifier que le Covid-19 peut se répandre très vite dans ces structures avec un impact potentiellement catastrophique. "

Trois recommandations

Les docteurs Cornet et Desmet demandent en urgence absolue de pouvoir tester les patients et les soignants dans un délai extrêmement court pour minimiser les risques et les transmissions secondaires. "Nous demandons de pouvoir protéger les soignants et les patients avec au minimum l'utilisation de masques chirurgicaux en permanence. Si ces masques sont utilisés de part et d'autres (patients-soignants), il ne faut pas être grand devin pour se rendre compte que cette protection diminue le risque. Nous demandons que nos personnels infirmiers et les médecins en première ligne ne soient pas abandonnés et que ces professionnels soient soutenus dans la durée de cette crise (soutien psychologique et sous d'autres formes)."

Dès le début de la crise, le Groupement des néphrologues francophones de Belgique a pris la mesure des enjeux importants. Depuis le 16 mars,tous les lundis soir, les néphrologues ont mis sur pied des rencontres par vidéoconférence pouvant accueillir de très nombreux membres pour partager entre néphrologues et équipes leurs attitudes, recommandations et retours d'expériences. "Nos objectifs : mutualiser les forces, coordonner et offrir, si besoin, un soutien ", résument les membres.

Par ailleurs, les différents chefs de service de néphrologie ont rédigé en urgence le rapport de recommandations du GNFB le jeudi 19 mars 2020.

Le groupement a pris contact avec le Dr Catherine Fonck, cheffe du groupe CDH à la chambre, sensible à cette problématique, et Pedro Facon, directeur des soins de santé au SPF Santé publique, pour trouver des solutions.

"Quand la vague du Covid19 a touché l'Italie, nous avons regardé cela d'une manière inquiète mais nous n'avons pas tout de suite compris que l'eau s'est retiré de nos plages sanitaires ", commentent les Drs Jean-Marc Desmet (membre du CA) et Georges Cornet (président) du GNFB. "Nous avons pris des mesures fortes. Nous espérons qu'elles limiteront au maximum l'impact sur la population générale qui doit rester bien confinée et se rassurer pour elle-même car la majorité des gens n'auront que très peu de conséquences." "Les hôpitaux ont pris conscience de la nécessité de se préparer sans savoir si nous vivrions un scénario à l'italienne dans les hôpitaux. Ce travail colossal dans les hôpitaux n'a pas permis d'étudier attentivement les besoins spécifiques de services comme la dialyse. Les professionnels du secteur se sont donc concertés sur la question pour auditer la situation et proposer des mesures. Nous pensons qu'il y a un risque d'atteindre rapidement la saturation de nos services. Il faut tester, identifier, écarter, confiner et protéger", prévenait déjà le GNFB le 20 mars (lire sur www.lejournaldumedecin.com)Le GNFB pointe les défis bien particuliers des services de dialyse.Ils ont des enjeux très complexes,· nécessité absolue de la poursuite des traitements continus de leurs patients à l'hôpital pour la plupart d'entre eux ;· patients présentant un profil particulièrement à risques ; · technique qui nécessite une expertise non remplaçable de son personnel infirmier."Pour ces services, il est donc essentiel d'agir avec vigueur, rigueur et rapidité face à cette situation si on ne veut pas rajouter une crise dans la crise. Personne ne pourra venir nous aider. Durant cette crise, nous resterons seuls sur ce bateau ", prévient le groupement.Les préoccupations du GNFB s'étendent bien entendu aux autres services hautement qualifiés que sont les services d'urgence, les soins intensifs et les soins infirmiers de premières lignes." Notre expérience en tant que centre spécialisé, nous a permis d'identifier que le Covid-19 peut se répandre très vite dans ces structures avec un impact potentiellement catastrophique. "Les docteurs Cornet et Desmet demandent en urgence absolue de pouvoir tester les patients et les soignants dans un délai extrêmement court pour minimiser les risques et les transmissions secondaires. "Nous demandons de pouvoir protéger les soignants et les patients avec au minimum l'utilisation de masques chirurgicaux en permanence. Si ces masques sont utilisés de part et d'autres (patients-soignants), il ne faut pas être grand devin pour se rendre compte que cette protection diminue le risque. Nous demandons que nos personnels infirmiers et les médecins en première ligne ne soient pas abandonnés et que ces professionnels soient soutenus dans la durée de cette crise (soutien psychologique et sous d'autres formes)."Dès le début de la crise, le Groupement des néphrologues francophones de Belgique a pris la mesure des enjeux importants. Depuis le 16 mars,tous les lundis soir, les néphrologues ont mis sur pied des rencontres par vidéoconférence pouvant accueillir de très nombreux membres pour partager entre néphrologues et équipes leurs attitudes, recommandations et retours d'expériences. "Nos objectifs : mutualiser les forces, coordonner et offrir, si besoin, un soutien ", résument les membres. Par ailleurs, les différents chefs de service de néphrologie ont rédigé en urgence le rapport de recommandations du GNFB le jeudi 19 mars 2020.Le groupement a pris contact avec le Dr Catherine Fonck, cheffe du groupe CDH à la chambre, sensible à cette problématique, et Pedro Facon, directeur des soins de santé au SPF Santé publique, pour trouver des solutions.