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Le rapport "Absent du bureau. Absentéisme 2012" de SD Worx, met en lumière le fait que l'absentéisme total (courte et longue durée) n'a jamais été aussi élevé qu'en 2012. Avec 4,77%, l'absentéisme total a atteint un niveau record. Il n'était 'que' de 3,96% en 2008.C'est surtout l'absentéisme de longue durée, passant de 1,56% à 2,33% en quatre ans, qui inquiète le secrétariat. L'augmentation des absences, de plus d'un mois mais de moins d'un an, est générale et visible dans les trois régions tant chez les ouvriers que chez les employés, tous secteurs confondus. La montée est cependant plus forte en Wallonie, chez les ouvriers et chez les travailleurs de plus de cinquante ans.Quelles peuvent être les causes principales de cet absentéisme? A côté d'une population active vieillissante, d'autres facteurs tels que le stress, la pression au travail, la démotivation et le burn-out interviennent, note encore SD Worx.Au niveau des absences de courte durée, le niveau de 2012 est équivalent à celui de 2011 (2,44%). Par contre, en 10 ans (2002-2012), les travailleurs sont passés en moyenne de 43 à 47 heures d'absence. Un absentéisme de courte durée qui a un coût pour les entreprises. En raison du système de salaire garanti pendant 30 jours pour les ouvriers et employés, une entreprise de 100 personnes a payé, en 2012, 88.955 euros en salaire garanti. Soit 13% ou 10.000 euros de plus qu'en 2008 (78.426 euros). Enfin, l'absentéisme dans le non marchand, notamment dans les soins de santé et le secteur de l'aide sociale, est le plus élevé alors que dans les entreprises industrielles, il semble être mieux sous contrôle.