On les repère grâce à leur chemise beige surmontée d'un polar noir. Les agents de gardiennage évoluent dans Saint-Luc à tout moment de la journée et de la nuit. Ils interviennent les premiers en cas de vol, d'alerte incendie, assurent plus globalement la sécurité des visiteurs et du personnel soignant.

Moins aventureux et pourtant tout aussi important, les gardiens gèrent également les va-et- vient, en créant les badges ou en assurant l'ouverture de certaines zones. Tous les services médicaux ne restent pas systématiquement accessibles.

La quinzaine de gardiens de Saint-Luc ne quadrille pas frénétiquement l'hôpital. Leurs rondes sont le plus aléatoires possible, pour éviter de devenir prévisibles. Mais il n'est parfois pas inutile de retourner au QG, pour relever la surveillance vidéo ou dresser le rapport d'une intervention. Il leur arrive d'ailleurs d'en produire près de 100 en un mois. Un gage de bon fonctionnement, s'accorde-t-on à dire.

Un rôdeur repéré à proximité d'un site sensible, un patient en crise psychiatrique, un embouteillage sur les routes des imposants bâtiments, tout événement est signalé aux membres de l'équipe, en contact permanent via radio, téléphone interne et GSM. Car la mobilisation doit être immédiate, concertée, et efficace.

Alerte agression

Postés le plus souvent aux entrées des Cliniques universitaires, on rencontre également les stewards, reconnaissables à leur costume rouge. Ils peuvent être amenés à prêter main-forte aux gardiens. Et, hasard de la présence du jdM sur le campus ce vendredi, il arrive aussi de croiser les forces de l'ordre.

Jaillissent de voitures de la police locale de Woluwe-Saint-Lambert des uniformes bleus, rehaussés de gilets pare-balle. "Nous avons été appelés par la centrale qui a reçu une alerte agression", précise l'un d'eux. Une petite dizaine de policiers se rend au restaurant Lucullus, où s'amassent sur le temps de midi de nombreux travailleurs de Saint-Luc. En vain.

"Fausse alerte. Peut-être une mauvaise manipulation ou une défaillance technique. Nous sommes tenus de vérifier la situation donnée par la centrale. Mais les gardiens n'avaient rien observé d'inhabituel", nous explique un agent de la brigade canine. "Même si le site est énorme, nous n'avons pas plus d'interventions ici qu'ailleurs. En plus, la collaboration avec le service de sécurité de l'hôpital est très efficace", relativise-t-il, avant de faire remonter dans son combi son berger malinois.

On les repère grâce à leur chemise beige surmontée d'un polar noir. Les agents de gardiennage évoluent dans Saint-Luc à tout moment de la journée et de la nuit. Ils interviennent les premiers en cas de vol, d'alerte incendie, assurent plus globalement la sécurité des visiteurs et du personnel soignant. Moins aventureux et pourtant tout aussi important, les gardiens gèrent également les va-et- vient, en créant les badges ou en assurant l'ouverture de certaines zones. Tous les services médicaux ne restent pas systématiquement accessibles.La quinzaine de gardiens de Saint-Luc ne quadrille pas frénétiquement l'hôpital. Leurs rondes sont le plus aléatoires possible, pour éviter de devenir prévisibles. Mais il n'est parfois pas inutile de retourner au QG, pour relever la surveillance vidéo ou dresser le rapport d'une intervention. Il leur arrive d'ailleurs d'en produire près de 100 en un mois. Un gage de bon fonctionnement, s'accorde-t-on à dire.Un rôdeur repéré à proximité d'un site sensible, un patient en crise psychiatrique, un embouteillage sur les routes des imposants bâtiments, tout événement est signalé aux membres de l'équipe, en contact permanent via radio, téléphone interne et GSM. Car la mobilisation doit être immédiate, concertée, et efficace.Postés le plus souvent aux entrées des Cliniques universitaires, on rencontre également les stewards, reconnaissables à leur costume rouge. Ils peuvent être amenés à prêter main-forte aux gardiens. Et, hasard de la présence du jdM sur le campus ce vendredi, il arrive aussi de croiser les forces de l'ordre.Jaillissent de voitures de la police locale de Woluwe-Saint-Lambert des uniformes bleus, rehaussés de gilets pare-balle. "Nous avons été appelés par la centrale qui a reçu une alerte agression", précise l'un d'eux. Une petite dizaine de policiers se rend au restaurant Lucullus, où s'amassent sur le temps de midi de nombreux travailleurs de Saint-Luc. En vain."Fausse alerte. Peut-être une mauvaise manipulation ou une défaillance technique. Nous sommes tenus de vérifier la situation donnée par la centrale. Mais les gardiens n'avaient rien observé d'inhabituel", nous explique un agent de la brigade canine. "Même si le site est énorme, nous n'avons pas plus d'interventions ici qu'ailleurs. En plus, la collaboration avec le service de sécurité de l'hôpital est très efficace", relativise-t-il, avant de faire remonter dans son combi son berger malinois.