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" Avec un taux global de 19 %de césariennes, la Belgique connaît une progression qui s'observe dans tous les pays industrialisés. Il y a une vingtaine d'années, en effet, 11 % des femmes belges accouchaient par césarienne, soit une croissance de plus de 60 % en une génération seulement ! ", constate les ML. Son étude sur les coûts comparés des prestations d'accouchement en Belgique auprès de ses affiliés révèlent les enseignements suivants :1. Un accouchement par césarienne est 38 % plus cher qu'un accouchement par voie naturelle. La césarienne coûte en effet 5.554 euros en moyenne, dont 1.541 euros à charge directe de la patiente. Un accouchement " classique " revient à 4.004 euros, dont 1.095 euros pour la maman. Ce coût plus élevé de la césarienne s'explique par une durée de séjour à l'hôpital plus longue: entre 6 et 7 jours en moyenne contre 4 à 5 jours pour un accouchement par voie naturelle. "Les suppléments demandés par l'hôpital (honoraires, chambre à 1 lit) alourdissent aussi fortement la facture : ils sont très variables d'une institution à l'autre, mais force est de constater que c'est à Bruxelles que ces suppléments sont les plus élevés." 2. Dans 99,3 % des cas, les femmes accouchent à l'hôpital, contrairement aux Pays-Bas où elles ne sont que 30%. Or, l'accouchement à domicile est " le moins coûteux ", observe les ML. Les ML proposent, pour limiter les coûts, de plafonner les suppléments d'honoraires des médecins et d'utiliser davantage l'option des maisons d'accouchement, ce qui "valorisera le travail des sages-femmes". La Belgique ne compte aujourd'hui que 7 maisons d'accouchement. " Enfin, concluent les ML, si le choix d'un accouchement par césarienne doit être laissé à l'appréciation du médecin, cette chirurgie n'est pas exempte de risques pour la santé des femmes. Il est donc important que les futures mamans s'informent complètement auprès de leur médecin des conséquences, postopératoires notamment, d'une telle intervention. "