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De 4.000 à 5.000 généralistes risquaient de perdre leur agrément étant donné qu'ils ne répondent plus aux critères listés par l'arrêté ministériel de mars 2010, notamment les 500 contacts patients par an minimum.Il s'agit de prestataires avec une activité spécifique, généralement de médecins de famille qui travaillent dans un centre de planning familial, dans une école, dans les centres de soins pour handicapés, et qui ne participent pas aux services de garde.Mais sans la reconnaissance administrative, ces médecins pourraient être limités dans leur pratique, devant s'en tenir à des prestations avec honoraire réduit et sans accès à une nomenclature parfois nécessaire.La ministre de la Santé publique a dès lors annoncé ce mardi avoir fait en sorte que ces professionnels sans cabinet de consultation ne perdent pas leur agrément fin 2016.Les anciennes conditions seront assouplies au moyen d'un arrêté ministériel. Une seule exigence générale s'appliquera désormais: le médecin généraliste agréé devra rester compétent pendant toute sa carrière et veiller à sa formation continue." De cette manière, nos médecins de première ligne, ces généralistes pourront poursuivre leurs tâches. Ces médecins apportent une contribution précieuse à nos soins de santé, mais en dehors de la pratique classique de première ligne. Grâce à ce nouvel arrêté ministériel, ils conserveront également toute la sécurité juridique ", a affirmé Maggie De Block.La ministre libérale flamande a suivi les recommandations du Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes, à savoir instaurer " un nouveau système, plus flexible, de critères et de conditions concernant l'exercice de la profession ".L'arrêté ministériel sera publié " sous peu ".