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Pierre Havaux a trempé sa plume dans l'arsenic pour portraitiser dans Le Vif du 19 avril Frank Robben comme un Big Brother nommé avec la bénédiction du PS mais sur le dos du monde francophone de la santé. Patron d'ehealth mais aussi de la Banque carrefour de la sécurité sociale et de la Smals, qui hoste notamment les interfaces de l'Inami, Robben a construit un méga-réseau à l'intérieur duquel " plus rien de ce qui s'échange en données personnelles de santé ne lui échappe ", écrit Le Vif. Sa giga-banque de données a été forgée comme l'épée d'Isildur un après-midi de 2008 à la Chambre sans que personne ne s'inquiète de tant de pouvoir concentré en un seul homme, sinon l'Ecologiste Muriel Gerkens et le professeur de droit à Namur, Yves Poullet. Roland Lemye (Absym) s'étonne qu'une situation qui met un homme à ce point dans la situation d'être juge et partie ne soit jamais remise en cause par les partis politiques. L'explication semble simple, détaille Le Vif : le PS fait bloc derrière Robben, Laurette Onkelinx estimant que la crainte d'un Big Brother est " déraisonnable ". La vérité est que ce Dehaene-boy est incontournable et irremplaçable. La promesse faite par le PS de le remplacer par un directeur général francophone dès que tout sera en place semble illusoire dans une matière à ce point évolutive. C'est pourquoi, sans attendre le remplacement de Robben, la Wallonie continue de croire aux développements du Réseau-Santé-Wallon.