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Les personnes atteintes d'EM/SFC souffrent d'une fatigue anormale et prolongée. Ces souffrances affectent gravement leur qualité de vie. Mais la cause n'est pas évidente. Selon les experts, le problème ne se situe pas "dans la tête", mais toute une série de facteurs biologiques et psychosociaux y contribuent vraisemblablement, comme le bagage génétique, une infection antérieure, une intervention chirurgicale, des facteurs toxiques ou un stress excessif. Ceux-ci déclenchent des réactions en chaîne, dont les interrelations et interactions précises ne sont pas encore totalement comprises.Des progrès à faireEn Belgique, il y a encore des progrès à faire à cet égard selon le CSS. Ses recommandations se basent sur trois champs d'action : se concentrer davantage sur l'éducation et la formation, assurer une politique de soins intégrée et renforcer la recherche scientifique.Le rôle du médecin généraliste en amont du trajet de soins est évidemment très important car il facilite une détection précoce et une orientation correcte même s'il est difficilement diagnosticable.Et la complexité de la maladie montre qu'un besoin en centres spécialisés se fait sentir, dans lesquels les patients potentiellement atteints pourraient bénéficier d'un examen approfondi et d'un diagnostic efficace. En ce qui concerne la recherche scientifique, la recherche biomédicale, par exemple, pourrait avancer sur l'identification des marqueurs biologiques et le rôle des processus immunologiques, métaboliques et neurologiques dans la maladie.Cela permettrait de mettre au point une détection rapide et des traitements efficaces afin que ces patients retrouvent une meilleure qualité de vie.