En Belgique, le tabou reste fortement ancré que les soins palliatifs ne concernent que la toute fin de vie, ce qui empêche de nombreuses personnes de bénéficier d'un accompagnement adapté à leurs besoins, et ce principalement par manque d'informations. Pourtant, nombreux sont ceux qui pourraient en profiter: "on estime que près de 20% des patients hospitalisés et 14% des résidents en maison de repos sont susceptibles d'en bénéficier, soit près de 100.000 personnes", renseigne le communiqué.

"Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des patients et de leurs proches, et ce d'autant plus s'ils sont envisagés tôt", explique ainsi Laurence Coseman, médecin coordinatrice en maison de repos. "On cherche à ajouter de la vie aux jours plutôt que d'ajouter des jours à la vie", renchérit Mme Anne Duchêne, aidante proche accompagnant son mari en fin de vie.

La campagne nationale "bien plus que des soins" se déclinera sous plusieurs formes: via des actions sur le terrain, des affiches placardées dans les hôpitaux, des publications sur les réseaux sociaux, ou encore plus tard dans l'année sur les ondes radio. L'objectif principal visé par les trois fédérations belges est de dissiper les clichés existant sur les soins palliatifs: ils ne concernent pas qu'uniquement la fin de vie, ne sont pas forcément exclusivement délivrés par des équipes spécialisées, ne concernent pas que les personnes âgées, ne rendent pas toujours dépendants aux antidouleurs puissants, et offrent également un soutien aux proches, lors de la maladie, mais aussi du deuil.

Plus d'informations, ainsi que des capsules vidéo témoignages sont disponibles sur le site www.bienplusquedessoins.be/.

Avec Belga

En Belgique, le tabou reste fortement ancré que les soins palliatifs ne concernent que la toute fin de vie, ce qui empêche de nombreuses personnes de bénéficier d'un accompagnement adapté à leurs besoins, et ce principalement par manque d'informations. Pourtant, nombreux sont ceux qui pourraient en profiter: "on estime que près de 20% des patients hospitalisés et 14% des résidents en maison de repos sont susceptibles d'en bénéficier, soit près de 100.000 personnes", renseigne le communiqué."Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des patients et de leurs proches, et ce d'autant plus s'ils sont envisagés tôt", explique ainsi Laurence Coseman, médecin coordinatrice en maison de repos. "On cherche à ajouter de la vie aux jours plutôt que d'ajouter des jours à la vie", renchérit Mme Anne Duchêne, aidante proche accompagnant son mari en fin de vie.La campagne nationale "bien plus que des soins" se déclinera sous plusieurs formes: via des actions sur le terrain, des affiches placardées dans les hôpitaux, des publications sur les réseaux sociaux, ou encore plus tard dans l'année sur les ondes radio. L'objectif principal visé par les trois fédérations belges est de dissiper les clichés existant sur les soins palliatifs: ils ne concernent pas qu'uniquement la fin de vie, ne sont pas forcément exclusivement délivrés par des équipes spécialisées, ne concernent pas que les personnes âgées, ne rendent pas toujours dépendants aux antidouleurs puissants, et offrent également un soutien aux proches, lors de la maladie, mais aussi du deuil.Plus d'informations, ainsi que des capsules vidéo témoignages sont disponibles sur le site www.bienplusquedessoins.be/.Avec Belga