"Nous nous attendions à ce que l'été ait un effet positif, mais ce n'est pas du tout le cas", constate le professeur Kris Vanhaecht de l'Institut des soins de santé de Louvain (KU Leuven). "Les résultats sont en fait pires que lors de la première vague de Covid en avril".

En avril, les scores des états "être sous pression" et "être constamment en hyperalerte" étaient plus élevés qu'au début du mois d'octobre. À cette époque, les prestataires de soins étaient en effet également plus craintifs. "Une peur qui s'est stabilisée parce qu'ils savent ce qui va arriver, que le matériel de protection ne manque nulle part et qu'il y a des scripts et des protocoles partout", explique M. Vanhaecht.

D'autres symptômes étaient par contre aussi élevés au début du mois d'octobre qu'en avril. Cinquante-cinq pour cent du personnel soignant se sentent trop fatigués, 42% souffrent de manque de sommeil et 35% indiquent qu'ils ne peuvent pas se détendre suffisamment.

"Nous nous attendions à ce que l'été ait un effet positif, mais ce n'est pas du tout le cas", constate le professeur Kris Vanhaecht de l'Institut des soins de santé de Louvain (KU Leuven). "Les résultats sont en fait pires que lors de la première vague de Covid en avril". En avril, les scores des états "être sous pression" et "être constamment en hyperalerte" étaient plus élevés qu'au début du mois d'octobre. À cette époque, les prestataires de soins étaient en effet également plus craintifs. "Une peur qui s'est stabilisée parce qu'ils savent ce qui va arriver, que le matériel de protection ne manque nulle part et qu'il y a des scripts et des protocoles partout", explique M. Vanhaecht. D'autres symptômes étaient par contre aussi élevés au début du mois d'octobre qu'en avril. Cinquante-cinq pour cent du personnel soignant se sentent trop fatigués, 42% souffrent de manque de sommeil et 35% indiquent qu'ils ne peuvent pas se détendre suffisamment.