Sophie Wilmès était soumise à un feu nourri de questions de la part de députés de l'opposition. Ceux-ci ont fustigé les tergiversations de l'exécutif sur la question du port du masque dans les magasins ou encore sur les retours de voyages à l'étranger.

"J'ai interrogé la ministre de la Santé à quatre reprises", a pointé la députée Sophie Rohonyi (Défi). "Et je n'ai jamais obtenu de réponses. Votre rôle, c'est d'encadrer ces vacances." "On a manqué d'anticipation", a renchéri Patrick Prévot (PS). "On n'a rien retenu des retours de vacances du carnaval. C'est le boxon", a ajouté Catherine Fonck (cdH). Sofie Merckx (PTB) a enfin dénoncé le "sketch du retour des vacances", se demandant pourquoi l'exécutif n'avait pas pris en considération la recommandation du Groupe d'experts chargé du déconfinement (GEES) à propos de l'élaboration d'avis de voyages.

Les réponses de Wilmès

La Première ministre a indiqué vouloir "faire la part des choses". "J'en entends certains qui plaident pour faire attention à une deuxième vague et qui, en même temps, veulent retrouver toutes nos libertés", a-t-elle pointé.

Sur la question de retours de voyages à l'étranger, la Première ministre a rappelé le principe des codes couleur décidé mercredi, ajoutant que la carte publiée sur le site des Affaires étrangères serait "mise à jour aujourd'hui (jeudi 9 juillet, ndlr)". "Les voyageurs qui rentrent de ces zones (rouges) sont considérés à risque. ils devront être testés et la quarantaine leur sera imposée. Un certificat médical leur donnera accès à un chômage temporaire ou droit passerelle." Elle a en outre rappelé que la Belgique n'avait ouvert ses frontières qu'avec 31 pays.

Sur le port du masque dans les magasins, "les experts du GEES travaillent à la question", a-t-elle assuré. "Le prochain Conseil national de Sécurité aura lieu mercredi prochain. D'ici là, le dernier avis reste d'application. Mais je suis certaine qu'ils prendront en compte l'avis du Conseil supérieur de la Santé", qui réclame le port de ce masque.

Sophie Wilmès a enfin rappelé que, fin août, une réserve de 200 millions de masques chirurgicaux et 33 millions de masques FFP2 sera disponible, "c'est le double de ce dont nous avons eu besoin lors de la première vague".

"La complexité du pays nous freine", a-t-elle toutefois admis. "La difficulté est là, mais nous avons bien l'intention de continuer à travailler ensemble."

Sophie Wilmès était soumise à un feu nourri de questions de la part de députés de l'opposition. Ceux-ci ont fustigé les tergiversations de l'exécutif sur la question du port du masque dans les magasins ou encore sur les retours de voyages à l'étranger."J'ai interrogé la ministre de la Santé à quatre reprises", a pointé la députée Sophie Rohonyi (Défi). "Et je n'ai jamais obtenu de réponses. Votre rôle, c'est d'encadrer ces vacances." "On a manqué d'anticipation", a renchéri Patrick Prévot (PS). "On n'a rien retenu des retours de vacances du carnaval. C'est le boxon", a ajouté Catherine Fonck (cdH). Sofie Merckx (PTB) a enfin dénoncé le "sketch du retour des vacances", se demandant pourquoi l'exécutif n'avait pas pris en considération la recommandation du Groupe d'experts chargé du déconfinement (GEES) à propos de l'élaboration d'avis de voyages.La Première ministre a indiqué vouloir "faire la part des choses". "J'en entends certains qui plaident pour faire attention à une deuxième vague et qui, en même temps, veulent retrouver toutes nos libertés", a-t-elle pointé. Sur la question de retours de voyages à l'étranger, la Première ministre a rappelé le principe des codes couleur décidé mercredi, ajoutant que la carte publiée sur le site des Affaires étrangères serait "mise à jour aujourd'hui (jeudi 9 juillet, ndlr)". "Les voyageurs qui rentrent de ces zones (rouges) sont considérés à risque. ils devront être testés et la quarantaine leur sera imposée. Un certificat médical leur donnera accès à un chômage temporaire ou droit passerelle." Elle a en outre rappelé que la Belgique n'avait ouvert ses frontières qu'avec 31 pays.Sur le port du masque dans les magasins, "les experts du GEES travaillent à la question", a-t-elle assuré. "Le prochain Conseil national de Sécurité aura lieu mercredi prochain. D'ici là, le dernier avis reste d'application. Mais je suis certaine qu'ils prendront en compte l'avis du Conseil supérieur de la Santé", qui réclame le port de ce masque. Sophie Wilmès a enfin rappelé que, fin août, une réserve de 200 millions de masques chirurgicaux et 33 millions de masques FFP2 sera disponible, "c'est le double de ce dont nous avons eu besoin lors de la première vague"."La complexité du pays nous freine", a-t-elle toutefois admis. "La difficulté est là, mais nous avons bien l'intention de continuer à travailler ensemble."