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La réinsertion au travail a fait ces dernières semaines couler beaucoup d'encre. Indispensable pour les uns car le taux d'incapacité est délétère pour l'équilibre budgétaire de la sécu, inhumaine si assortie de sanctions, pour les autres. Environ 350.000 personnes sont dans le cas en Belgique, essentiellement pour maux de dos, burnout et problèmes psychiatriques.Désormais, le certificat d'incapacité de travail se met aux couleurs européennes. Il est axé sur la collaboration et la communication entre d'une part, le prestataire (médecin traitant, dentiste ou sage-femme) et d'autre part le médecin-conseil de la mutuelle.Dorénavant, le médecin traitant indique à la fois la date de début ET la date de fin probable de l'incapacité de travail. " Il complète la période avec des informations médicales détaillées. Ceci permet au médecin-conseil de la mutualité de mieux décider : soit reconnaître la période proposée, soit convoquer le patient pour un examen médical. Aujourd'hui plus que jamais, ce sont l'efficacité, la communication et la collaboration qui priment ", affirme l'Inami.D'ici 2017, ce certificat sera électronique, ainsi en ont décidé les représentants des médecins et les organismes assureurs.