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C'est pourquoi l'OCEI insiste sur la nécessité d'améliorer la qualité des soins oncologiques, d'individualiser les traitements et de faciliter les projets de recherche communs. "Face à l'augmentation des cas de cancer et de leur complexité, il est primordial de privilégier l'individualisation des traitements", explique M. van Harten. "Les tumeurs cancéreuses évoluent de manières différentes, avec des métastases qui ne se traitent pas de la même façon selon les patients.""Aujourd'hui, certains patients sont noyés dans des thérapies qui n'aboutissent parfois pas à un résultat optimal. C'est pourquoi l'OECI encourage les centres anticancéreux à collaborer, partager leurs recherches et privilégier la multidisciplinarité des soins", ajoute la directrice générale médicale de l'Institut Jules Bordet, Dominique de Valeriola, qui accueillait la conférence de l'OECI.Pour ce faire, l'organisation européenne a créé une accréditation des centres anticancéreux visant à améliorer la qualité des soins via des standards de qualité. Pour l'heure, l'OECI compte 72 centres, dont 27 ont manifesté leur intérêt à participer au programme. Dix ont déjà été accrédités, dont l'Institut Jules Bordet à Bruxelles, ce qui fait de l'établissement le tout premier centre oncologique intégré en Belgique.